Vendredi dernier, 25 mars 2016, je participais au 10 Km de CASTRES.

Trois tours de circuit en agglomération de nuit. Avec un dénivelé proche du zéro, cela me change de mes entraînements à la maison !

Entre collègues de boulot et ami(e)s licencié(e)s du club, je connaissais du monde.

Durant ce 10 kilomètres, les choses sont simples. Je partirais avec un collègue et si l'un ne se sent pas super, il le dit à l'autre qui partira. Et puis j'ai mon beau maillot d'IMAGINE FOR MARGO. Cela me permet de présenter mon action au profit des enfants malades du cancer.

La météo est géniale pour courir. Une super température et pas de vent. Nous sommes presque 600 sur la distance qui peut aussi se faire en relais.

Mon épouse est là pour m'encourager et prendre quelques photos. Cela aide au moral même si sur cette distance je m'attends pas à avoir des problèmes.

Et après avoir récupéré mon dossard... 911, à croire que l'on me suit , je m'équipe et je pars à l'échauffement.

Je sais que deux courses des enfants auront lieux avant le départ, alors pas de stress. Puis c'est aux coureurs de la course "phare" de la soirée. Juste avant le départ, le speaker nous demande de faire une minute de silence suite aux attentats de BRUXELLES. Elle est pesante mais tout le monde marque ce respect. Puis les applaudissements la terminent.  

Nous discutons avec le collègue quand le départ est donné, nous surprenant complètement. Nous serons donc les derniers à passer la ligne de départ avec un autre collègue.

Je pense aux enfants pour lesquels je cours et je fais un check fictif comme quand je cours avec mon fils Matthieu. Mon collègue me regarde et me dit "Pour les enfants !". Je trouve cela génial !

Nous commençons la course par doubler pas mal de monde en tournant à plus de 12 à l'heure. Et après un kilomètre et demi, je sens que l'on accélère. Mes deux "coéquipiers" sont un peu dans le rouge. Arrivés au deuxième kilomètre, je leur demande si çà va. Ils me disent qu'ils n'arriveront pas à tenir à cette vitesse. On décide de ralentir, mais ils me disent "vas y Manu ! Pars !". Je les regarde et devant leur signe, je décide de partir. J'accélère et je prends rapidement un rythme aux alentours, plus ou moins, de 15 à l'heure.

Je me sens super bien. J'ai l'impression que je viens juste de passer la ligne de départ. Mais je vous avoue que cela me fait un peu peur car courir à cette allure je sais que je ne tiendrais pas. Pourtant je continue.

Je finis le premier tour, je vous rappelle qu'il y en aura 3. Je cours bien, je double pas mal de coureurs sans être dépassé. Cela me change. J'arrive au 4ème kilomètre quand je double une coureuse du club de LACAUNE où je suis licencié. Mégane est en tête des espoirs féminines. Je me mets à courir avec elle pour l'aider et la relayer. Nous faisons trois kilomètres ensembles.

Elle me remercie et me dit de finir ma course.

Je reprends mon allure et je file vers l'arrivée. Je suis bien. Même très bien. Je relance vraiment et je double encore des personnes. L'application m'annonce que je suis en 17 km/h ! Jamais je pensais pouvoir atteindre cette vitesse en course.

Les trois cents derniers mètres sont en ligne droite et je tente un sprint histoire de finir en beauté. Je dépasse trois coureurs, l'application me lance une 20 km/h ! Soir des records pour moi. Pourtant je me fais déposé par un coureur qui me laisse sur place. Cela calme mes hardeurs et je passe la ligne d'arrivée.

46'05, nouveau record personnel pour moi ! Petite différence avec mon application mais elle a du mal à se lancer. Et puis le chrono lui est officiel !

Je suis content de ma course mais préférant les distances plus longues, je ne devrais pas le battre de sitôt.

Mon épouse m'appelle et hop nouvelle photo !

Je retrouve des amis déjà arrivés et j'attends collègues et amis que j'encourage en les voyant passer la ligne.

Tout le monde est content. Une super course, une belle organisation et une ambiance géniale ! A refaire

Maintenant place, dès dimanche au semi-marathon de MONTAUBAN !

Donc l'entraînement continue et je vous tiendrais au courant sur ce prochain objectif.

Je ne peux pas terminer sans parler des enfants qui se battent tous les jours, toutes les nuits contre la maladie. Ne les oublions pas.