• Mon Marathon des Barjots !

     Dimanche pluvieux et frais dans l'HERAULT mais course quand même.

     Mon Marathon des Barjots !

    Je participe pour la première fois au marathon des Barjots. Le concept est simple, soit faire la course entière qui est divisée en deux parties : un semi-marathon sur route et un trail de la même distance après. Je ne ferais que la première partie pour donner le relais à Florent un ami du club de LACAUNE.

    Il fait frais je l'ai dit. Il pleut et cela encore je l'ai déjà dit. Il ne fait pas bon sortir un coureur mais j'ai la chance d'être avec 17 membres du club où j'ai pris la licence (AC LACAUNE) et avec le beau combat d'Imagine For Margo pour lutter contre le cancer des enfants. Tout pour être motivé.

    Mon Marathon des Barjots !

    Explications de la course par les officiels, le speaker essaye de chauffer la foule mais rien y fait. Nous sommes transis de froid. Je fais le check pour les enfants avec Sonia une amie du club, car mon épouse et mes garçons n'ont pas pu venir. Ils m'ont quand même envoyé des messages d'encouragement avant la course. Super !

    Le départ est donné à l'heure et je pars donc pour 21,1 km et 400 m de dénivelé positif. Cela va monter !

    Avec l'entorse que j'ai eu en novembre, je n'ai pas beaucoup couru et je sais que cela va se payer en fin de course. Je décide de partir quand même vite et de voir les sensations que je vais avoir pour adapter ma vitesse.

    Mon Marathon des Barjots !

    Les trois premiers kilomètres sont avalés dans un bon rythme. Aucune douleur à la cheville. Le seul hic c'est que la pluie me gêne avec les lunettes. Je décide de les enlever et de suite la pluie s'arrête ! Bon elles sont rangées et cela ne me gêne pas de ne pas les avoir non plus. Le froid par contre me glace les mains. Je bouge les doigts pour essayer de les réchauffer. Cela marche un temps. Je ferais cela toute la course. Je regrette de ne pas avoir pris les gants.

    Nous passons dans de beaux villages et pas de spectateurs. Le temps fait qu'ils doivent être restés au chaud chez eux. On peut les comprendre. Ce sont les bénévoles qui encouragent.

    En haut d'une côte, j'ai la chance de voir les copains qui prendront les relais après la partie route et qui encouragent tout le monde. Cela fait plaisir et motive encore plus.

    Je commence à voir que je ne tiendrais pas les 12,5 km/h. Il va falloir ralentir un peu. Le manque d'entraînement se paye. Alors prenons les devants en prenant une allure plus calme. Et puis les premières grosses côtes arrivent.

    400 m de dénivelé étaient annoncés, il va bien falloir les avaler. Et cela arrive au 6ème kilomètre. Plus d'un kilomètre de montée. Pour un temps humide, la côte est sèche ! Je monte doucement et il va falloir en monter d'autres. Je décide de marcher vite et de ne pas hypothéquer le reste de la course. Je suis doublé par quelques coureurs et je me remets à courir. La côte n'en finit pas. Je rattrape un participant et je lui dis « viens avec moi on monte tous les deux ». Nous sommes ensemble jusqu'au ravitaillement placé au sommet. Super idée de l'organisation. Puis à force de monter faut bien descendre. Quelle descente. Elle permet à reprendre une très bonne allure. Jusqu'au moment où nous croisons le premier. Il a déjà fait le demi tour et repart en direction du passage des relais. Je regarde mon compagnon de course et nous avons la même pensée « va falloir remonter cette pente ? ». « Apparemment oui ! ». Oh le petit coup au moral. Nous n'en sommes pas encore à la moitié.

    Mais on court. On arrive dans une partie qui est une succession de petites montées et petites descentes. Je croise un copain du club qui fera tout le marathon en solo et une amie qui est sur le chemin du retour. Je vois au loin une belle côte et des coureurs dans les deux sens. Montée et descente. Pfff va falloir monter la haut faire demi tour et revenir prendre la côte où j'ai croisé le premier. Pas bon pour la motivation. Moi qui aime courir à un rythme régulier cela ne sera pas possible. Allez on y va.

    Montée, tour du rond point et hop direction le départ. Je croise donc les copains du club qui étaient pas loin derrière moi. On s'encourage et on se tape dans la main. Chaque petit geste donne de la force à chacun.

    Je fais le point de ceux et celles que j'ai croisé et il me manque une amie. Pas possible qu'elle ne soit pas là. Je me retourne et je l'aperçois. Elle a quelques centaines de mètres derrière moi. Je sais que dans la côte, ses facilités de traileuse vont l'aider et qu'elle va revenir sur moi. Je ralentis encore un peu pour m'économiser avec le gros morceau de la journée. Dominique me rattrape au bas de la descente. Je l'encourage dans la montée. Je suis bien. Je m'attendais à souffrir dans cette partie mais le fait de l'encourager me fait bien passer l'obstacle. Passage une nouvelle fois au ravitaillement et maintenant une énorme descente.

    On lance les chevaux. Domi me dit qu'elle est bien et on part chacun à sa vitesse. J'en profite pour accélérer vu l'angle de la descente. Il ne reste que 5 km et tout va bien. Les jambes vont bien et le moral aussi malgré le froid.

    En bas, nous avons enfin droit à du plat. Ahhh là cela va bien. Je reste à une bonne vitesse. Arrive le hic de la journée, la cheville me rappelle que j'ai eu une entorse et qu'elle n'a pas eu assez de temps pour se reposer. Un point qui au dessus de la malléole devient douloureux. Je marche un peu et cela passe. Je repars en courant. Après une centaine de mètres, la douleur revient. Une cinquantaine de mètres de marche et cela repart. Cela me permet de savoir que je finirais la course sans trop de bobos.

    Dernière petite côte et nous voilà au bord de la route. La bénévole me dit il reste moins de 2 km. Cool cela va le faire. Je ne vois pas Domi derrière moi mais elle ne doit pas être loin. Le truc rigolo c'est que je donnerais le relais à son fils tandis qu'elle donnera le relais à son mari. Les deux vont se tirer la bourre c'est sûr.

    J'arrive proche de l'arrivée et mon coéquipier est déjà là. J'entends les ami(e)s du club encourager. Allez Manu tu y es. Quelques escaliers, une petite montée mais très abrupte avant de donner le relais à Flo qui part vers la partie trail.

    Je fais un geste vers le ciel comme à chaque course pour ma mère.

    Je vois arriver mes ami(e)s qui passent leur relais et j'encourage ceux qui partent vers les chemins de l'Herault.

    Ravitaillement final pris c'est un changement de vêtements rapide pour reprendre un peu de chaleur. Et après nous attendons nos concurrents. Flo va souffrir dès le 10ème kilomètre. Il lui arrive la même chose que moi au marathon d'Albi. Il est vidé de toutes forces. Mais il ne lâchera rien et finira sa course au moral. Bravo à toi Flo. Avec son « jeune âge » il a montré une force de caractère qui m'impressionne. Je lui laisserais reprendre des forces et je lui dirais. Encore bravo Flo !

     

    Mon Marathon des Barjots !

    J'ai pu lors de cette course montrer une nouvelle fois le combat des enfants contre le cancer et le manque de moyens de la recherche.

    Merci à vous pour vos encouragements et vos messages avant, pendant et après la course. C'est top et ils vont aussi bien aux enfants qu'à moi durant l'effort.

    Mon Marathon des Barjots !

    Je profite pour vous souhaiter de bonnes fêtes de fin d'année et rendez-vous pour la prochaine course de 2018 à la Ronde Givrée fin janvier.

    Un joyeux NOEL aux enfants malades et à leurs famille !

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