Troisième semi-marathon depuis celui de PERIGUEUX en avril dernier. Cela sera celui de TOULOUSE en ce dimanche ensoleillé du 20 septembre 2015. 

 

Le parcours est dit roulant donc pour moi le but sera de battre mon record personnel de 1h45mn, fait à PERIGUEUX.

 

 

Il y a du monde ! Deux courses sont a u programme. Un 10 km et bien entendu les 21,1 du semi. L'avantage c'est que les deux départs sont décalés.

 

Le départ se fera à 09h50. Du coup, cela va faire un départ de la maison un peu avant 7h pour aller sur la ligne de départ après bien entendu avoir récupérer mon dossard.

 

Beaucoup de chance de suite avec une place pour stationner près de l'endroit principal de la course (départ, retrait dossard, douches etc...). Pour récupérer le dossard, tout est bien fait par l'organisation. Cela me prend un peu moins d'une minute pour repartir m'équiper . Bravo !

 

Je fais un tour rapide pour trouver la ligne de départ près d'une enceinte de rugby que je connais bien pour encourager cette équipe. En effet, la ligne se situe près de l'entrée du Stade Toulousain, de ce fait, je connais bien l'endroit. Le dénivelé de la course n'est pas plat mais loin à ressembler à un trail bien entendu. Il est plus élevé par contre que celui de PERIGUEUX qui lui était très très roulant. Mon objectif change pas.

J'ai plus d'entraînements, plus de kilomètres dans les jambes aussi. J'espère juste que l'entraînement pour le marathon ne va pas me déranger. Pourquoi ? Simplement car mes jambes sont « habituées » à tourner à une allure « sereine » pour cette distance. Nous verrons bien.

 

 

Échauffement d'une vingtaine de minutes et direction la ligne de départ pour se placer correctement. Je ne veux pas pour une fois me retrouver derrière et pouvoir trouver rapidement ma foulée et mon rythme. Donc je me retrouve avec un collègue sur la deuxième ligne derrière les « élites et favoris »,

 

Les derniers se mettent en place au moment où le starter donne le départ ! J'avoue même qu'il m'a surpris.

 

 

 

Je pars donc rapidement. Je pars même un peu trop vite mais l'avantage d'être devant c'est que j'arrive très vite à me mettre à mon allure. Je me cale donc à 13km/h.

 

 

 

Un tour du quartier où se font le départ et l'arrivée et nous nous dirigeons vers le canal du midi où une grande ligne droite nous attend.

 

 

Je me trouve entouré de coureurs et coureuses mais je suis le seul à cette allure. Bizarre ! Je me fais doubler, je double quelques coureurs, mais je ne trouve pas de « camarade de course »... comme d'habitude en fait.

 

Passage au dessus de la rocade et nous voilà à un peu plus du quatrième kilomètre sur les bords du canal et sa ligne droite.

 

 

Durant ce premier tour, la température est bonne pour courir et tout se passe bien. Passage sur un pont pour passer de l'autre côté du canal avant le premier ravitaillement.

 

 

Au ravito, deux verres d'eau donnés par les bénévoles. Les deux sont vites bus et je repars. Je me remets dans le rythme et tout va bien. Les jambes répondent bien à mon grand étonnement.

 

 

Comme vous avez pu le voir sur le plan, il nous faudra faire deux tours pour arriver à ces fameux 21,1 km. Mon épouse et une amie sont venues m'encourager et j'avoue avoir apprécié leurs encouragements au passage au deuxième ravitaillement qui était y a encore quelques minutes la ligne de départ.

 

Joli cliché de mon épouse devant le Stade Toulousain ! Merci !

 

 

Mais cette fois, l'effort c'est moi qui le fournit et non les joueurs de rugby.

 

 

Deux verres, mais qu'un seul ira dans l'organisme. Le second, je le verse sur la casquette qui me rafraîchit un peu. Et je repars aussitôt.

 

La température est montée d'un cran et le ravitaillement va me faire du bien. Je passe le 11 km à plus de 13 km/h de moyenne et j'en suis très content. Confiant pour le reste de la course... Jusqu'à l'arrivée au 13ème passé en une heure pile.

 

Une légère douleur à la cuisse droite apparaît. Aïe ! Elle est plus gênante qu’autre chose et je suis sûr qu'elle va s'en aller. C'est le cas quelques minutes après et je me dis que cela va aller. J'ai juste ralenti un peu l'allure pour assurer le « coup ». Je vous rappelle que mon objectif principal est le marathon (toujours à TOULOUSE) fin octobre. Donc pas question de se blesser pour battre un record personnel.

 

Et arrive le hic de la journée. Au 15ème, une sensation de chaud arrive sous mon pied droit. Sur le moment, ma première pensée était que j'avais un fer à repasser tiède sous la plante du pied droit.

 

Je sens, à chaque foulée, une douleur sous ce pied. Je ne veux pas lâcher, mais je ne veux pas non plus hypothéquer mon marathon. Là encore, je me dis que cela ne va pas durer. Cela a marché pour la cuisse. Mais là, plus çà va et moins çà va.

 

 

J'arrive au ravitaillement et je me dis qu'il ne reste que 5 km et demi. Trois fois rien. Je dois lever « le pied » (c'est le cas de le dire) et ne pas continuer à cette allure. Tant pis pour le chrono.

 

Arrêt pour prendre deux verres d'eau et comme au 11, un sur la tête et un pour boire. Je ne sais pas comment gérer cette douleur sur le moment et je sais que moralement je pourrais terminer.

 

 

Et justement le moral va m'aider pour finir la course car le pied me brûle vraiment. On sort du canal et on reprend la ligne droite vers le stade de rugby. Il reste deux kilomètres et demi et je tourne malgré la douleur à plus de 12,5 km/h. Je sais maintenant que je peux passer sous la barre des 1h45mn quand même. Je n'ai pas perdu beaucoup de temps...

 

Je repasse donc une deuxième fois sur l'ancienne ligne de départ où les bénévoles sont restés avec l'eau qui leur reste ! Quelle belle initiative !!! Je dirais pas que j'en rêvais mais ce n'était pas loin. Boire, je m'arrose, et un bénévole m'en retend un autre. « Jettes le moi dessus s'il te plaît » ! Aussitôt dit aussitôt fait. Je le remercie car l'eau me fait un effet bénéfique au moins moralement. Moins d'un kilomètre et demi. Cela va le faire.

 

Une petite descente qui me fait pousser un petit cri de douleur. Le coureur que je rattrapais me dit « çà va aller, accroches toi ». Je lui réponds que je ne peux pas le suivre, alors qu'il y en encore trente mètres je le rattrapais. Il a pas du comprendre.

 

Je rentre sur le stade d'arrivée. Juste un tour de piste ! Un tour ! J'en fait tout le temps à l'entraînement. Mais celui là est long à cause de ce pied de malheur. J'essaye quand même de relancer et de finir sans me faire doubler. Question de fierté peut être.

 

 

 

L'arrivée est là... Enfin là. Les trois derniers kilomètres ont été durs et interminables mais la ligne de chronométrage est à deux pas.

 

 

Je ne me ferais pas doubler et le chrono apparaît. 1H40mn29sec. Record personnel battu !

 

Content de finir sous l'ancienne barre de chrono mais déçu de ne pas avoir prit de plaisir sur le dernier tour et surtout pour cette douleur.

 

Mon épouse me demande si cela va. « Ah non ! ». Je suis pâle et je dois attendre un paquet de minutes pour que tout revienne à la normale. Pas génial. Dernier ravitaillement où l'eau et les solides vont me faire un bien fou.

 

Super organisation et une nouvelle fois merci aux bénévoles qui non seulement d'avoir fait leur « boulot » ont encourager tous les participants.

 

Avant de terminer, je remercie certains d'entre vous pour leur partage de mon blog pour la recherche de dons pour lutter contre le cancer. Vous êtes géniaux.

 

 

Prochain et mon grand objectif de l'année : le marathon de TOULOUSE le 25/10/2015 !

 

A bientôt.