• Marathon de NICE-CANNES ! Après celui de TOULOUSE, il y a trois semaines, je participais à cette épreuve, le dimanche 13 novembre 2016.

    Marathon de NICE-CANNES

    Enchaîner deux marathons en si peu de temps était mon pari pour soutenir le combat des enfants malades du cancer. On m'a dit que cela ne se faisait pas. Les deux courses étaient trop rapprochées. Mais qu'importe. Il faut que je le fasse. Mon "petit défi" pour ces enfants. 

    Toulouse s'est mal passé. Même très mal. J'ai quand même terminé et franchi la ligne avec des douleurs énormes dans les cuisses. Mes prévisions de chrono étaient tombées aux oubliettes dès le 10ème kilomètre. Je ne vais pas revenir sur cela, je vous en ai assez parlé dans le précédent article du blog. Alors place à NICE ! 

    Je ne serais pas en famille mais avec des amis et amies du club de LACAUNE. Nous serons 11 à courir la distance. Un objectif de temps de 4 heures pour moi car je sais que les 3h45 -prévu à TOULOUSE- ne pourront être atteints. La fatigue devrait me rattraper.

    Donc, nous sommes partis en bus vers NICE le samedi matin. Arrivés à l'hôtel à NICE dans l'après-midi et direction la récupération des dossards.

    récupération des dossards au village marathon

    La sécurité est maximale. Normal avec ce qu'il s'est passé le 14 juillet. Fouille, détecteur de métaux, etc... Tout se passe rapidement et dans une ambiance tranquille. Les gens comprennent et les personnels de la sécurité sont professionnels.

    Arrivé dans le village départ, il y a une grande banderole avec tous les noms des coureurs inscrits. Personnellement, c'est la première fois que je vois çà. C'est top ! On voit son nom sur la même banderole que les favoris. Tout le monde est sur le même pied d'égalité... Au moins sur la banderole !

    mur des inscrits

    Récupération du dossard et petit cadeau de l'organisation : un sac à dos aux couleurs du marathon. La médaille et le maillot FINISHER (finisseur en français) seront donnés à ceux qui passeront la ligne. Logique. 

    Passage dans le village marathon où se trouvent des diz aines de stands. Chaussures, matériels en tous genres pour le running, casquettes, chaussettes, autres courses, etc... y en a partout. Je récupère le poster du marathon en souvenir ! Obligé ! Puis je cherche le stand d'une association niçoise qui aide les victimes des attentats de NICE. Elle vend un brassard avec les noms des victimes en forme de coeur. J'en prends un. Je doute le porter le lendemain, mais il faut que je soutienne ces personnes. Là encore c'est obligé. 

    Photo devant le chronomètre indiquant que le marathon débute le lendemain matin. La pression commence à monter.

    chrono

    En club, nous allons sur la promenade des anglais et nous allons nous recueillir sur le mémorial de l'attentat. Chacun, nous prenons un temps de silence. Très émouvant. Même s'il n'est qu'anonyme et que nous ne pouvons pas faire grand chose, il nous fallait le faire.

    mémorial

    Nouveau passage à l'hôtel pour poser le dossard et direction le restaurant pour un repas à base de sucres lents. Des pâtes ! Puis direction la chambre pour préparer le matériel pour demain et surtout essayer de dormir.

    La course débute à 8h mais les navettes pour rejoindre le départ sont de 05H30 à 06H15. Cela fait tôt mais il faut être dans les sas de départ pour 7 heures. Cela va piquer au réveil ! Je suis avec Bastien un ami du club dans la chambre. Il fait son premier marathon mais il sera loin devant moi à l'arrivée. Il galope vite et longtemps ! On parle de courses, de matériel etc... avant de nous décider à éteindre les lumières et essayer de trouver le sommeil.

    4h40 nos réveils sonnent en même temps et de suite c'est un saut pour sortir du lit. C'est le jour de marathon ! 5h petit déjeuner. Tous mes ami(e)s sont motivé(e)s. Certain(e)s feront leur premier marathon. L'objectif de la saison et pour certain(e)s d'une vie. Et nous voilà partis vers la navette. Tout est bien organisé. Les navettes sont là et tous les particpants entrent se mettre à l'abri du vent froid.

    Le thermomètre annonce 6 degrès mais le vent donne un ressenti bien différent. Jusqu'au départ ce dernier va nous glacer le sang ! Nous arrivons au stade de NICE l'ALLIANZ RIVIERA. Il y a du monde partout. Là encore, fouille à l'entrée. Seuls les organisateurs, journalistes et bien entendu les coureurs peuvent rentrer. Sécurité oblige, rien de plus normal. 

    Nous sommes 11. Bien entendu pas avec les mêmes objectifs chronométriques. On présente les SAS des divers temps à nos "novices du marathon" mais nous n'avons aucune envie de nous séparer. Alors nous allons tous dans celui des 3h30. Temps que veut faire notre président. Nous ne partirons pas à l'allure de ce groupe mais hors de question de cinder le notre. Seul Bastien partira peu de temps avant le départ pour rejoindre le sas des 3h00. 

    L'organisation anime la ligne de départ. Heureusement car le froid nous pétrifie. Il est 6h45 et le vent souffle toujours aussi fort. Alors on danse, on chante, on s'amuse en fait. Tout est moyen à se réchauffer. Le sac poubelle que l'on a en plus de nos vêtements de course palie un peu à ce manque de chaleur mais juste un peu. Pourquoi un sac poubelle ? C'est simple, cela garde la chaleur et s'est vite déchiré avant de courir. Pas une superbe dégaine mais efficace ! happy 

    Je vois arriver un homme que je connais grâce aux réseaux sociaux. Je vais être franc. Je savais qu'il allait courir à NICE et j'ai regardé partout pour faire sa connaissance. C'est Olivier ! Le papa de MARGO d'où le nom de l'association. J'ai pu discuter rapidement mais j'ai pu parler avec lui. Super content Manu. Il sera loin devant moi lui aussi à l'arrivée, mais j'ai pu faire sa connaissance. Moment génial. Il porte bien entendu les couleurs de l'assocation.

    Les minutes passent et l'heure du départ s'approche. Nous avons eu droit à un beau lever de soleil. Mais nous attendons le départ. Le speaker annonce que le moment décisif est imminent.

    On déchire les sacs poubelles. On est prêt. Je suis prêt. Une main me tapote l'épaule. Je me retourne et j'ai la joie de voir un homme et une femme avec le maillot d'IMAGINE FOR MARGO ! Génial !!!! On sera au moins 4 avec ce beau maillot, cette belle motivation pour les enfants. Vraiment Top ! Echanges rapides mais c'est sympa de se trouver comme cela au hasard les uns près des autres juste avant le départ. Photo obligatoire ! 

    il ne faut pas oublier la date. Nous sommes le 13 novembre. Le speaker demande à tous de chanter la marseillaise en hommage aux victimes des attentats de PARIS l'an dernier. Elle retentit dans le ciel niçois avec ferveur et émotion. De longues minutes d'applaudissements suivront. Photo ensuite pour soutenir la candidature de PARIS pour recevoir les jeux olympiques et cela va être l'heure. 

    Je reçois un SMS de mon épouse qui m'embrasse et me dit qu'elle me suivra. L'application de running et celle du marathon de NICE permet à tous de suivre son ou ses coureurs. Cela motive encore plus. 

    D'habitude je fais le check avec mon épouse ou mes fils, des fois il est même virtuel, mais là je le ferais avec mes "nouveaux amis" d'IMAGINE FOR MARGO. Motivation pour ces enfants ! 

    Derniers conseils à nos amies du club qui se lancent pour la première fois dans l'aventure du marathon. Et on entend que les élites et favoris sont partis. On avance lentement. Les montres, les chronos sont prêts. La musique dans les oreilles. On fait un ban pour se motiver et on lance les applications au passage de la ligne.

    On n'a pas fait dix mètres que le vent s'arrête ! Ohhhh, il aurait pu le faire un peu plus tôt. oops

    Je fais deux trois photos de tous lors des 100 premiers mètres. J'envoies mes encouragements à mes amis et je prends mon ryhtme. 

    Il y a du monde partout. Un arc en ciel de couleurs. Entre les tenues, les déguisements, les chaussures, il y a de la couleur partout. 

    Après le marathon de TOULOUSE, j'aurais pu être stressé, inquiet, mais ce n'est pas le cas. Je suis confiant. Je sais d'où venaient les douleurs et sans être présomptueux ou trop confiant, je n'ai aucun doute. Cela se passera bien. Les deux premiers marathons m'ont fait souffrir mais pas celui-là. Méthode Couet ? Excès de confiance ? Non. Enfin, la suite le dira.

    Comme d'habitude ne pas partir trop vite. Je sais que j'étais placé dans le mauvais sas alors j'essaye de voir où se trouvent les voiles des meneurs d'allures des 4h00. Avec toute cette foule, je ne les vois pas. Pas grave. Et si je n'avais pas besoin d'eux ? Je verrais bien. Je cours à mon rythme et je me raccrocherais à eux si je les trouve.

    Après moins d'un kilomètre, le premier groupe de musique est là. Des bandas qui encouragent les particpants. Ils jouent pour nous mais à chaque fois je ferais un signe de remerciement aux groupes de musique présents sur le bord du parcours.

    Le marathon de NICE a un tracé qui longe la mer méditerranée 95 % du temps. Cela va me changer de mes lieux d'entraînements en moyenne montagne. Dépaysement total. Après un peu plus de 5 kilomètres, la voilà ! La mer ! Tout est plat. Un régal pour courir. Le soleil se montre et la température aussi. Il fera beau et bon sur tout le marathon. 

    Je ne peux pas m'empêcher de prendre des photos. Le paysage est trop beau. Je profite, je prends plaisir à courir au bord de cette étendue bleue. Je suis dans les temps que je me suis fixés. J'entends un coureur me dire "tu as le temps de faire des photos toi ?". La réponse avec le sourire "tu habites ici toi ?", "Oui ?" "bé moi la mer je ne la vois pas tous les jours tu sais alors je cliche". Rires et on se tape dans la main. Ce sont des moments rapides mais super dans ce genre de course. Et puis il faut en profiter car dans plusieurs dizaines de kilomètres je doute de pouvoir le faire aussi.

    J'envoie même les photos par texto à mon épouse et lui dit que tout va bien. Hors de question de laisser la famille juste suivre par l'application mon parcours. Elle sait combien j'ai eu du mal à finir mes deux premiers marathons et surtout le dernier il y a 21 jours. Cela ne m'empêche pas d'être concentré sur ma course, mon rythme et ma respiration. Même à mon niveau un minimum de concentration est important sur ces longues distances. On a vite fait d'accélérer et de se "cramer" pour le reste de la distance.

    10ème kilomètre : je le passe en un peu plus de 53minutes. Je suis dans les temps. A TOULOUSE, les cuisses avaient fait parler d'elles là. Mais à NICE, rien. Tout est bon. Mon épouse m'envoie mon temps de passage et je lui dis simplement "10km, tout Ok". Je ne peux pas non plus écrire un roman. Mais comme je l'ai dit au dessus, faut les tenir au courant.

    Puis je rentre dans VILLENEUVE-LOUBET. Ville dans laquelle nous allons faire une sorte de grand Zig-Zag. Une grande artère de la ville, où nous allons passer trois fois, croisant les autres coureurs. Ceux qui sont devant et bien entendu ceux qui sont derrière moi. Je ne verrais qu'une amie du club. Encouragements réciproques. 

    Alors que je m'attendais à un marathon très plat ce n'est pas vraiment çà. En effet plusieurs belles côtes sont là et bien là. Il y en aura une où un challenge est prévu. Celui du pied de la côte au sommet qui mettra le moins de temps gagnera le challenge. Ce ne sera pas moi et pour cause, je m'économise à cet endroit. Je garde mon rythme et mon objectif c'est de terminer en moins de 4H. Même si j'avais voulu je n'aurais pas gagner ah ah !

    Puis descente et retour sur le bord de la mer. Là encore photo ! 

    Longue ligne droite jusqu'à ANTIBES. De 15 au 24ème ce sera une belle route toute droite. Il y a du monde partout. Des coureurs tout le long du tracé mais aussi des centaines de spectateurs. Il n'y a en fait peu d'endroits où il n'y a pas quelqu'un qui encourage, applaudisse. Enorme. Je n'avais jamais vu autant de monde sur le bord de la route. Génial ! 

    Comme d'habitude, je prends à boire et à manger sur chaque ravitaillement. Ils sont fournis, y a de tout. Il ne manque de rien. Les bénévoles sont au top. Rapides, efficaces, souriants et ayant un mot pour chacun. Organisation sans faille. Vraiment ! Je les remercie et à chaque sortie de zone de "ravito" je leur cries "merci aux bénévoles". Un grand "Merci !" sera toujours entendu en retour. 

    Passage au semi-marathon. J'en suis à la moitié ! Le chrono annonce 1h54 et demi ! Mon épouse me confirme cela par sms. Réponse de ma part "21,1 tout Ok". Deux amis voyant que mon épouse avait inscrit sur les réseaux sociaux que je voyais les sms m'en transmettent. Je suis gonflé à bloc. Je réponds à chaque fois "merci. Tout ok". Ce sera ma phrase type sur la route ! Et je ne parle pas des encouragements reçus via l'application de running.

    Je regarde les gens sur le bord de la route et je leur dis en souriant "je crois que je ne rattraperais pas le premier". Cela rigole et j'entends des "allez Manu". Comme sur les autres marathons le prénom est inscrit sur les dossards. C'est motivant car les gens vous encouragent en vous nommant. C'est pour vous.

    Sortie de la ligne droite et maintenant c'est au tour de la "péninsule" antiboise. Je passe sur une sorte de corniche magnifique. J'ai rangé le téléphone mais je sais que les photographes officiels doivent être par là. C'est trop beau pour qu'ils ne soient pas ici. Les gens sont aux fenêtres, ils crient et encouragent. J'insiste mais il y a un monde fou qui soutient les coureurs.

    Et voici le port. Des bâteaux hors de pris sont aux amares. Photo là encore. Entre CAGNES SUR MER et ANTIBES les paysages sont magnifiques. En fait, ils le seront tout le temps. Très très belle région.

    Et enfin le 30ème kilomètre. Le fameux mur comme je vous l'expliquais lors de mon premier marathon. Je suis très bien. Je passe en 2h44. Comme prévu. Je cours seul. Je ne verrais jamais les voiles des 4h. Mais ce n'est pas grave, la preuve je suis dans le chrono que je me suis fixé. Les jambes répondent bien. Aucune douleur, pas de problème au pied. Confiant le Manu.

    Maintenant au ravitaillement il y a aussi des serviettes éponges que les bénévoles gorgent d'eau. Super initiative de l'organisation. Même si la température n'est pas énorme cela fait du bien. Aussi bien physiquement que psychologiquement. Je prends à boire, une éponge et un morceau de banane et direction CANNES. Petit SMS à la famille. le fameux "tout OK" et une photo pour le prouver !

    Dans la tête cela calcule. Il reste 12 km, je sais que je ne pourrais pas comme à l'entraînement courir à ce moment là à 12km/h. Je n'arriverais pas au chrono espéré à TOULOUSE. Et puis je me doute que la fatigue du précédent marathon va bientôt se faire sentir. Mais déjà je suis content. Enfin un marathon qui se passe bien. Enfin !

    35ème kilomètre : la fatigue est arrivée. Calcul rapide. A cette allure là, je devrais passer juste sous la barre des 4 heures. Je décide de rester à cette vitesse. Je ne veux pas en accélérant finir mal car j'aurais présumé de mes forces. Je deviens prudent avec l'âge. Ma seule volonté est de finir sans douleur. Histoire de voir comment cela fait. Et puis la fatigue est bien là quand même. Je sais que je peux terminer à cette allure, alors go !

    J'arrive au ravitaillement et j'ai la joie de voir trois accompagnateurs du club qui m'encouragent dès qu'ils me voient. On se tape dans la main. C'est bon çà ! Quand on court on prend tout et là, je prends encore et encore ! 

    Pour avoir vu le plan du marathon, je sais que dans moins de 5 km je rentrerais dans CANNES. C'est bientôt la fin. Je passe devant une banderole de supporters où est incrit "YES YOU CANNES" ! J'adore ! Et je leur dis ! "Allez Manu, c'est la fin" ! 

    Je reçois au même moment un sms du fiston "Allez Papa tu vas battre ton record !!!!". Oh mon pauvre titou à ce moment là de la course j'en doute. Je suis bien fatigué quand même. Mais j'essaye. Pas longtemps. Les jambes sont lourdes mais de fatigue cette fois. Je reviens à mon allure de base.

    40ème kilomètre. Un ravitaillement. Je prends de tout. Ne pas risquer de prendre le "mur" maintenant. Je repars. Et là, grosse surprise. L'entrée dans CANNES et il y a de la foule partout. Mais vraiment partout. Chacun des coureurs passent dans un corridor fait par les gens présents. Comme les images que l'on voit à la télévision au tour de FRANCE quand les coureurs sont en montagne. Quels frissons ! Mon épouse m'envoie "plus que 2km tu vas y arriver". 

    Je reçois des SMS de la famille par dizaine. Je ne réponds plus mais elle sait que j'avance. Je ne marche pas, j'ai encore des forces et je finirais ce marathon sans marcher. Enfin un ! 

    41ème : plus qu'un et 195 mètres. Enfin plus qu'un car j'avais dit aux amies du club que le marathon c'est 42 km et 195 mètres de fun ! Alors plus qu'un kilomètre ! SMS et SMS et SMS. Le fiston encourage tout ce qu'il peut : "Un km ! Allez tu as réussi ! Allez PAPA !". Lui qui m'avait accompagné durant quelques kilomètres à TOULOUSE doit être content. Rassures toi titou, je le suis aussi. cool

    L'arche du dernier kilomètre met du baume au coeur à tous les coureurs. L'organisation a mis un panneau "DERNIER KILOMETRE". Je le passe avec un grand sourire malgré la fatigue. Je vais le terminer dans les temps, sans bobo, et motivé comme jamais.

    Encore des accompagnants du club sont présents. Ils encouragent et te crie "c'est la fin tu es bon en temps, vas y Manu !". Oh yes !!! Je me suis pas trompé. Dernier coup d'oeil sur l'application... Cela va être juste mais ce sera en dessous des 4h. Dernier petit effort, j'accélère sur une centaine de mètres. J'arrive sur ce beau tapis bleu. L'arrivée sur la croisette est là. C'est noir de monde. Des applaudissements ! Des "c'est la fin ! tu es au bout Manu". 

    Je regarde le chrono sur l'arche d'arrivée. il annonce 4h04 mais je sais qu'il a été lancé par rapport aux élites au départ de la course. Je devrais être en dessous mais je vais être surtout FINISHER !

    Je lance un bisou à ma mère en direction du ciel comme à chacune de mes courses. Et je savoure ces derniers mètres. Biiiiiip ! Ma puce électronique vient d'arrêter mon chronomètre officiel. J'éteins mon chrono. Verdict : 3h59mn36sec ! Objectif rempli !

    Je regarde les coureurs terminant autour de moi et je leur fais un petit check. Un homme me regarde et me dit "c'est mon premier et j'ai personne à serrer dans mes bras". Sourires échangés et je lui dis "viens là". Grande accolade. Que du bonheur !

    Mon épouse m'envoie mon classement officiel et mon chrono et un petit message "bravo je suis fière de toi !!!!". Une petite larme me monte à l'oeil. Je suis content ! Mais à peine le temps de la remercier que c'est au tour de Matthieu : "record battu ?" - "Non", "c'est pas grave tu as fini ! Super Papa !". Réponse et je prends deux minutes pour souffler. 

    J'arrive enfin vers les bénévoles qui sont là pour remettre la médaille du marathon. "Allez Manu, vient chercher ta médaille !" me disent les bénévoles avec un grand sourire. Comment c'est bon ! La dame me la passe autour du coup. Je la remercie. 

    Un stand se trouve juste après. Il est temps de récupérer mon maillot de Finisher ! Je le prends et à peine la tête levée, j'entends mon président : "Ooooooh Manu !!!! Tu l'as fait ! Deux marathons d'affilés ! Tu es un fou mais tu l'as fait !" Grosses accolades là encore. Je félicite les trois coureurs du club ayant terminé devant moi. On parle des petits bobos et autres mésaventures de cette course. Mais pour une fois, j'ai rien. Alors j'écoute. Pas une douleur, juste une fatigue normale ! Punaise que je suis content, je ne tiens pas en place. Je fais les cent pas. 

    Je prends le ravitaillement de fin de course et je me place avec les copains pour accueillir les autres membres du club. Cela arrive au compte-gouttes mais tous vont terminés ! FINISHERS eux aussi. 100% bonheur. 

    Au moment de sortir de cette zone sécurisée, je vois un coureur passer la ligne avec le beau maillot d'Imagine For Margo. Je fais demi tour et je vais le féliciter. Nouvelle accolade. Il est très fatigué mais c'est bien normal. Nous n'aurons pas la force de faire une photo mais un super check pour les enfants. 

    Au moment de rejoindre le bus, nous aurons de la chance avec le club de pouvoir faire une photo avec Stéphane DIAGANA, ancien champion de FRANCE et du monde du 400m haies. Il aura un mot gentil pour tout le monde en disant même que les stars aujourd'hui c'est nous ! Gentillesse énorme !

    Direction le bus ! Passage devant le palais du festival de CANNES. Comme les stars du jour c'est nous, on prend une photo sur les marches ! 

    Voilà pour ce marathon de NICE. Il s'est bien passé. Enfin un où cela se passe sans problème. 

    Un où j'ai pu montrer le maillot de l'association IMAGINE FOR MARGO sans faire la grimace. Où j'ai pu montrer le combat que je mène pour soutenir la recherche et aider les enfants. Un où j'ai pu voir que nous étions nombreux à nous battre ensemble ! cool

    Maintenant c'est repos. Pas de course prévue dans les deux prochains mois. Nous verrons cela en 2017 ! 

    Je tiens à vous remercier tous pour vos encouragements, messages de soutien, sms, que cela soit sur les réseaux sociaux, applications ou autres. Chacun d'entre vous en me motivant motivent aussi les enfants. Alors un grand MERCI à vous. 

    Je tiens aussi à féliciter les organisateurs, bénévoles, forces de l'ordre qui ont fait de cette épreuve un super moment pour tous ! Bravo et encore bravo ! 

    Enfin, je tiens à dire un mot à mes proches et ma famille. Merci à vous de m'avoir encourager dans ce pari fou de faire deux marathons en peu de temps. Mais aussi de votre présence à mes côtés que cela soit lors des entraînements ou des "compétitions". Sans vous cela serait plus dur encore. Je cours seul (quoique Matthieu a couru avec moi au marathon de Toulouse) mais sans soutien on ne va pas loin. ^^

    Alors pour tout cela MERCI à TOUS !

    Partagez, aimez, que ce soit ce blog, la page sur facebook, ou directement IMAGINE FOR MARGO pour aider les enfants malades à recevoir des traitements adaptés à leur âge. Et mon pari sera complet !

     

    Go Fight WIN !!!!

     

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  • En ce dimanche 23 octobre 2016, je cours le marathon de TOULOUSE. Tout commence par un peu de logistique.

    Le samedi récupération du dossard sur la place du Capitole. Cela me prend moins de trois minutes. Les bénévoles sont efficaces, bien organisés, et souriants. C'est génial.

    Le soir repas en famille avant d'aller dormir chez belle-maman dans la ville rose. Ce qui me permet de me lever un peu plus tard sans avoir à prendre la voiture aux aurores.

    06h15 c'est le réveil. J'ai pas super bien dormi mais c'est toujours le cas ou presque lors des courses importantes. Petit déjeuner avalé, je passe à l'habillage. Coup d'oeil au travers de la fenêtre pour voir le temps dehors... Y a du vent ! Il semble fort. 14 degrés au thermomètre. Il risque faire frais quand même avec ces belles rafales !

    Mon 2ème Marathon de TOULOUSE

    Petit trajet en voiture et maintenant c'est métro ! Comme l'an dernier, si j'avais un doute sur le jour du marathon, avec tous les runners présents, il est vite dissipé.

    J'ai la chance comme l'an dernier d'être accompagné par mon épouse, mon fils aîné et ma belle-mère. C'est toujours très important d'avoir des encouragements des gens que l'on aime. Nous arrivons à la station la plus proche du départ. Le mien sera à 09h30 mais on tenait à être là pour le départ de trois amis du club qui seront présents sur le 10 et le semi-marathon. La chance veut que l'on se trouve tout de suite. On se motive, on rigole, cela détent l'atmosphère. Tous les coureurs sont bien couverts. Le vent rafraichit l'air et le ressenti faire craindre le pire à chacun. Certain eux sont imperméables à cette sensation et sont déjà en short et débardeurs ! Chapeau.

    Le 10 km vient de partir. Le départ a été donné à l'heure et le semi part 15 mn plus tard. Encouragements à nos trois coureurs et c'est à mon tour de me préparer. 

    Mon 2ème Marathon de TOULOUSE 

    Pour des raisons de sécurité, seuls les porteurs de dossards peuvent rejoindre l'arche de départ. J'embrasse la famille et je fais le check pour les enfants avec mon épouse. Matthieu (le fiston) profite pour faire une photo. Direction la ligne de départ !

    Je reçois un MMS de Matthieu qui me dit que je ne serais pas le seul à courir pour IMAGINE FOR MARGO...Photo à l'appui. J'attends ce coureur ! Avec nos maillots on se trouve vite. Un bénévole nous prend en photo et on échange nos coordonnées. C'est une super nouvelle. Guillaume et moi partons s'échauffer rapidement chacun de notre côté en se souhaitant bonne course. 

    Mon 2ème Marathon de TOULOUSE

    Echauffement rapide ! Aucune douleur, tout mon corps répond correctement. Cela me change du semi-marathon de TOULOUSE. Je suis confiant ! Après 431,77km d'entraînement spécifique à ce marathon je me sens prêt.

    Je me place dans le SAS des 3h45mn. Objectif de l'entraînement et surtout mon objectif. L'an dernier avec ma douleur au pied j'avais terminé en 3h58mn58sec. Donc j'aimerais battre ce recorp personnel. Je suis prêt.

    Dans la tête tout est calé. Les temps de passage, le temps au kilomètre, les emplacements que la famille a choisi pour m'encourager, les applications prêtes à être lancées. Tout est ok ! 

    Les speaker annoncent que le départ est imminent. Je suis dans mon groupe, les voiles blanches des meneurs d'allure des 3H45 sont à côté de moi. Y'a plus qu'à !

    Mon 2ème Marathon de TOULOUSE

    Le silence se fait. Une dernière photo officielle pour soutenir la candidature de PARIS pour les jeux Olympique et le décompte se fait ! PAN ! 

    Allez c'est parti Manu ! Parti pour moi mais aussi pour 3000 autres runners et runneuses ! Cela en fait du monde sur le pont Pierre de COUBERTIN. Un symbole de l'histoire des jeux olympiques et sa phrase "l'important est de participer". 

    L'avantage pour moi c'est qu'en plus de l'épreuve sportive, je veux faire connaître le combat des enfants malades du cancer et le manque de moyen de la recherche. Presque l'impression de courir trois fois en une seule course. e suis concentré sur ma course.

    Après les premiers 500 m, je vois la famille me prendre en photo, me filmer, me tendre la main pour m'encourager. Qu'est ce que c'est génial ces moments. Pourtant je ne suis parti que depuis peu. Mais c'est top ! Cela emmagasine de la force. Tu n'es pas seul. Tu es tout seul certes mais tu cours en équipe, en famille. 

    Mon 2ème Marathon de TOULOUSE

    Et les premiers kilomètres s'enchaînent. Après avoir eu le vent de face, ce dernier est arrêté par les bâtiments toulousains. L'avantage avec ce nouveau parcours intra-muros, c'est que le vent va être bloqué de temps à autres. 

    Premier ravitaillement au 5ème kilomètre. Je prends de l'eau. J'ai, comme d'habitude, prévu de prendre à boire à chaque fois que je verrais les ravitaillements. Boire avant d'avoir soif. out se déroule comme prévu même si c'est un peu rapide.

    On sort des bâtiments et on se retrouve tous sur le bord de la rocade toulousaine au niveau de la cité de l'espace. On voit la copie de la fusée Ariane. Avec mes 11,5 km/h je suis loin de sa vitesse de croisière mais tous les voyants sont au vert.happy

    Nouveau ravitaillement, prise rapide d'eau et de morceaux de banane et je reprends ma course.Suprise ! Mais où sont passées les voiles blanches des 3h45 ??? Je ne les vois ni devant ni derrière. Suis-je tombé avec mes partenaires de course dans la quatrième dimension ? Je cherche et impossible de les voir. J'entends l'application qui me dit que je suis dans le bon tempo alors je ne change pas le rythme.

    Il me faudra trois kilomètres pour me rendre compte qu'elles sont derrière moi. Ouf ! Pas que j'ai vraiment besoin des meneurs d'allure mais c'est rassurant. On calcule mieux à plusieurs que tout seul.

    10ème kilomètre. Une petite douleur se fait sentir sur le haut des cuisses. Les deux en même temps. Je me dis que cela va passer. Mais plus cela va plus la douleur me prend le dessus des cuisses. Pas cool ! Mais pas cool du tout. Les cuisses deviennent lourdes et de plus en plus douloureuses. Première pensée : "qu'est ce qu'il se passe ? Qu'est ce que c'est ?". Je reste confiant et je me dis que cela va passer. Je reste dans le groupe et juste derrière les voiles blanches.

    15ème kilomètre, les douleurs sont là et bien là. Je comprends que je ne vais pas les voir partir comme çà. J'arrose mes cuisses, je souffle. Je desserre les chaussures, je prends du sucre, des gels, mais rien y fait. Va falloir gérer la douleur. J'ai deux poteaux en bois à la place des muscles. J'essaye même de me masser en courant. Rien y fait.

     Mon 2ème Marathon de TOULOUSE

    19ème kilomètre, la famille doit être par là. J'aperçois Matthieu qui m'encourage avec ses "Allez Papa ! Allez !". Sourire et photos. Je ne veux pas montrer à mes proches que j'ai mal. C'est pas le but. Mais au passage je ne vois que lui. Je n'aperçois ni mon épouse ni sa mère. Tant pis.

    21ème kilomètre et moitié du marathon. Passage en 1h51mn comme prévu dans le plan d'entraînement. J'ai mal mais le rythme est bon. Je sais que cela ne va pas durer si les cuisses restent comme çà.

    L'an dernier à compter du 23ème j'avais eu mal au pied mais j'avais fini. Je ne songe pas une seconde à l'abandon. C'est pas le genre de la maison.

    23ème kilomètre je vois toute la famille. Je leur fais signe que çà va tout en disant que les cuisses sont dures. Très dures. Plus cela va moins çà va. Là j'en suis sûr, je vais souffrir jusqu'à l'arrivée. Je ne pourrais pas tenir ce ryhtme très longtemps. Je me dis que je vais ralentir.aww J'ai un autre marathon à NICE en novembre et on verra là bas pour faire un chrono. Je ne dois pas risquer ni blessure ni me dégouter de courir.

    Mon 2ème Marathon de TOULOUSE

    A contre coeur, je laisse partir les voiles, les meneurs d'allures et les coureurs. Je reçois des tapes dans le dos, des "accroches toi", mais je suis trop loin de l'arrivée. Je ne tiendrais pas. La ligne est encore à 19 bornes et des poussières de ma position. Tant pis. Je rage ! Je ne suis pas content de ces douleurs. Des heures d'entraînement qui partent en fumée. Dur de relativiser sur le moment. Pas le moral. Les prochains kilomètres vont être longs. Moralement je cours car je me sens épaulé. Les encouragements se font entendre fréquemment dans les oreillettes grâce aux applications et suivis sur les réseaux sociaux. Je tiens mais c'est de plus en plus difficiles.oops

    Je récupère beaucoup de ravitaillement espérant que l'apport en sucre, eau et autres feront repartir la machine musculaire. Pas de chance, cela ne prend pas. Serrons les dents. Je me parle, je me motive. La barre des 4h est encore possible. Enfin... pour l'instant.

    29ème kilomètre, j'ai l'impression d'être à l'arrêt. Les cuisses sont très douloureuses. Malgré le fait de les asperger d'eau, elles sont très dures. Chaque appuis, fait caisse de résonnance dans les muscles. J'ai l'impression de courir avec deux poteaux en bois. Heureusement que le reste du corps tient la route. Je serre toujours les dents et je suis surpris d'entendre "Allez Papa, vas y" ! C'est Matthieu. Il aurait du être au 30ème kilomètre. Je lève la tête, j'essaye de sourire mais il voit de suite que c'est pas la forme. Déjà pour être complet, c'est lui qui a mis la page "COURIR CONTRE LE CANCER" sur Facebook à jour durant toute la course. Les temps de passage, les photos, etc... Et entre mes temps de passage sur l'application de course et de voir passer les meneurs d'allure sans moi il a compris que je n'étais pas au mieux. Du coup, il est venu à ma rencontre. 

    Mon 2ème Marathon de TOULOUSE

    Rapidement je lui explique mes problèmes et que je ne ferais pas de temps sur ce marathon. Sa réponse est rapide et toute simple "On s'en fout du chrono ! Tu fais des choses géniales pour ces enfants" et me tape le maillot sur le nom "Enfants sans cancer". "Je reste avec toi" et il se met à trotinner à mes côtés. Je suis encore à10km/h mais c'est de plus en plus difficile.

    Je lui demande de prendre dans mon sac que porte mon épouse, la boisson énergétique. Dernier test pour que les cuisses puissent me laisser tranquille. Mais même là, le problème reste le même. Allez plus que 12 km... mais c'est long 12 km.

    Les voiles des 4h ne m'ont pas encore doublé. Cela ne va pas tarder. C'est sûr et certain.

    Matthieu court un temps avec moi, m'encourage, me parle. C'est sympa de sa part mais cela ne me fait pas avancer plus vite... mais j'avance quand même.

    35ème kilomètre, au ravitaillement, je m'arrête. Je prends à boire, à manger, mais je repars pas en courant. Je marche. Les jambes sont lourdes et les cuisses toujours aussi dures. J'en pleure. Je souffre. Matthieu réapparait et me dit de souffler et qu'il reste avec moi. J'ai du mal à repartir en courant. Je n'y arrive pas. Je me cries dessus pour relancer le peu de force qu'il me reste et je suis obligé de me pencher en avant comme si j'allais tomber pour recommencer à courir. Qu'est que c'est dur ! Je pensais avoir beaucoup souffert l'an dernier mais ce n'est rien par rapport à ce que je vis aujourd'hui.

    36ème kilomètre, la famille est à nouveau là. C'est motivant de les voir car là j'en ai vraiment besoin. J'arrive à faire un sourire mais il n'est pas super convaicant. Et Matthieu repars avec moi !

    Il arrive même à me faire sourire pour un selfie en courant ! J'alterne course et marche rapide. Je souffle ! Et les voiles des 4 heures me doublent. C'était obligatoire. Je le savais depuis dix kilomètres au moins. Le public sur le bord de la route, très présent, encourage. Avec nos prénoms sur les dossards, c'est encore mieux. J'entends des "allez Emmanuel !", "Allez Manu, accrohes toi". Je prends tout. Je vais finir. Je me bats pour ces enfants malades, pour ma famille et aussi pour finir ma course et toutes les heures d'entraînement. 

    Mon 2ème Marathon de TOULOUSE

    Lors d'un passage dans une petite rue, on entend crier. Le patron d'un bar propose aux coureurs soit de l'eau soit une bière ! Sourires des participants présents ! Je prendrais que le verre d'eau même si j'aurais bien bu un demi !

    Juste après, un bénévole regarde Matthieu lui dit "aides le, il court pour aider les enfants ! Aides le à finir ! Allez les Enfants sans cancer" ! Oh punaise comment il m'a motivé lui ! 

    39ème kilomètre, c'est la dernière fois que je verrais la famille avant l'arrivée. Je vais passer la ligne. Matthieu me laisse pour aller se placer à l'arrivée. Il m'a suivi plus de 5 km, en jean's et encouragé tout du long. Merci à toi Titou ! Tu m'as été d'une grande aide. En plus, un groupe de musique celtique est présent. Leur musique m'a bien motivé aussi. Je ne marcherais plus. Hors de question. J'ai aussi dit à Matthieu que je le ferais. Alors go ! J'ai mal mais je n'y pense plus. Je dois finir en courant. Je vais finir en courant.

    Mon 2ème Marathon de TOULOUSE

    Les derniers kilomètres voient le public encourager plus fort ! Les rues toulousaines sont remplies de cette foule. Des sourires, des cris, des "allez, c'est la fn !" tout motive ! 

    40ème kilomètre, je double une dizaine de coureurs qui marchent, je me surprends à leur dire que c'est la fin que l'on n'a plus droit de marcher maintenant. Chacun repart à sa vitesse maximale du moment. Je me sens "mieux", je ne pense plus aux cuisses, ni à quoi que se soit d'autre. Je dois finir, je dois courir ! 

    41ème... plus que mille mètres et des broutilles. Un coureur marche et se tient l'épaule. Je lui tapote le dos et je lui dis de ne pas lacher, pas maintenant ! Il repart et s'accroche. Je finis les derniers kilomètres et j'arrive dans l'avenue Alsace-Lorraine ! L'an dernier, j'avais eu la chair de poule avec leurs encouragements. C'est moins fort que l'arrivée de 2015 mais c'est efficace. Je double 4 concurrents et je tourne sur mon dernier virage. La place du Capitole est juste derrière cette place. Je sais que je vais arriver sur le tapis rose avant l'arche d'arrivée. Ville rose, octobre Rose, tout va bien sur le tapis. Il reste que les 195 mètres ! Maintenant faut prendre du plaisir, savourer !

    Mon 2ème Marathon de TOULOUSE

    Un bisou pour ma mère là haut ! Et je finis en roue libre ! Passage de la ligne en 4 heures et 18 minutes ! Loin de l'objectif prévu mais je termine quand même ! Finisher une deuxième fois ! Matthieu me dit "Tu as fini Papa, tu es le meilleur !". il me surprend encore une fois ! Il a trouvé une place sur la ligne d'arrivée malgré le monde qui s'y trouve ! Il me tent la main, je la lui tape et je lui dis "merci pour ton aide, merci beaucoup !". Cela a été un travail en commun sur pas mal de kilomètres qu'il a super bien géré. Sans lui, je serais encore sur la route ! 

    Mon 2ème Marathon de TOULOUSE

    Je reçois ma médaille de finisher et Matthieu m'appelle une nouvelle fois pour faire la photo. "Je suis super fier de toi papa !" C'est top ! Rien que sur cette phrase, j'oublie la douleur, les kilomètres de souffrance, je pense juste à l'arrivée, à l'objectif de se battre pour les enfants ! J'oublie temporairement tout le reste ! Jusqu'au moment où il me faut aller au dernier ravitaillement. Là, les cuisses me rappellent à leur bon souvenir. Mais maintenant je n'ai qu'à marcher. Juste marcher ! J'aperçois mon épouse et belle-maman. Je les remercie de leurs encouragements et leur explique ce que j'ai.

     

    Je me retourne et je retrouve mon "ami coureur" qui se tenait l'épaule. On se salue et me remercie de l'avoir aidé sur le dernier kilomètre en me serrant dans ses bras. C'est juste top ! J'aurais pas pu serrer tout ce qui m'ont soutenu durant la course sinon je serais là encore au capitole à remercier tout le monde !

     

    Mais comme après chaque course je remercie les bénévoles que je vois. Ils ont été géniaux. Rien n'a manqué, tout a été au top !

     

    Je fais la photo finisher avec le sponsor de la course et je rejoins les miens. Je leur parle de ma course. ils sont contents du fait que j'ai pu terminer malgré tout et de ce que cela représente pour moi. 

    Alors maintenant, la raison de ces douleurs. L'avantage d'avoir de la famille dans le milieu médical ! J'ai fait un don du sang jeudi dernier. Manque de sang = moins d'oxygénation des muscles, moins d'oxygénation = cuisses dures, cuisses dures = souffrance sur un marathon ! Moralité à ne plus jamais refaire avant une course !

    Ces douleurs n'étaient donc pas dues à un manque de préparation ni choses de ce genre. Juste "à cause" du don de sang. Mais ce n'est pas grave. J'ai fini, j'ai fait connaître le combat d'IMAGINE FOR MARGO et mon sang peut aider à sauver une vie ! Tout est bénéfice ! 

    Mon 2ème Marathon de TOULOUSE

    Maintenant place à la récupération. Dans trois semaines, ce sera avec le club de LACAUNE, le marathon de NICE. Chargé d'émotions je pense aussi car ce sera le premier après les attentats du 14 Juillet. 

    Mon 2ème Marathon de TOULOUSE

    Enfin, je vous remercie de vos encouragements que cela soit sur les réseaux sociaux, sur les applications et sur le blog ! Je vous remercie chaleureusement. yes

    N'oublions pas que ce combat est un travail en commun pour que la recherche trouve des traitements pour nos vrais héros : les enfants malades ! cool

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  • En ce dimanche 18 septembre 2016, je participe au semi-marathon de TOULOUSE. 21,1 km en mode préparation du marathon du mois d'octobre.

    Mon semi-marathon de TOULOUSE

    Toujours et encore sous les couleurs d'IMAGINE FOR MARGO ! Toujours et encore pour se battre pour les enfants malades et la recherche contre les cancers pédiatriques. cool

    Réveil tôt en ce dimanche. Et départ en voiture vers TOULOUSE dès 06h15 ! Cela pique pour un week end mais c'est l'habitude pour les runners. Je serais accompagné par mon épouse et mon deuxième fils. C'est toujours bien de ne pas être seul sur une course. smile

    Arrivée à TOULOUSE à 08h30 et je vois de suite que je ne vais pas avoir de la pluie mais il y a du vent. Et il est frais le "bougre" ! Récupération du dossard et d'un maillot offert par l'organisation. Le tout en moins de trois minutes ! Super organisation !

    Retour à la voiture et je m'équipe. Le départ se fera à 09h50 mais comme çà, c'est fait.

    Direction l'arche de départ pour faire la photo traditionnelle !

    Mon semi-marathon de TOULOUSE

    Nous serons 991 à prendre le départ de ce semi-marathon. Le parcours est exactement le même que l'an dernier.

    Mon semi-marathon de TOULOUSE

    L'an dernier, j'avais eu des douleurs sous le pied à compter du treizième kilomètre. J'y pense déjà et je sais qu'avec les semelles je devrais n'avoir aucun problème.

    Je discute un peu avec ma famille et je décide d'aller m'échauffer.

    Dès les premiers mètres...Je m'arrête. Les mollets sont très durs et les sensations sont super mauvaises. mad Je reviens auprès de mon épouse et du fiston. Je n'ai pas encore pris le départ et je suis dégouté. beurk  Je sais que cela ne veut rien dire mais quand même.

    Je décide de faire qu'un petit échauffement tranquille sans faire de grosses accélérations. Et je me mets en place sur la ligne de départ. Juste avant un check avec mon épouse et mon fils pour les enfants malades comme avant chaque départ.

    Je prépare ma montre et ma musique. Tout est prêt. Le speaker parle au micro mais personne ne l'entend. Puis d'un coup le départ est donné.

    Mon semi-marathon de TOULOUSE

    "Partir tranquille Manu". Les mollets sont vraiment durs mais les jambes répondent bien tout de même. On va voir si cela tient. Je fais le premier tour du quartier et passage de nouveau près de la ligne de départ et coucou plus encouragements de la famille.

    Je pars donc vers le bord du canal du Midi au Nord de TOULOUSE. Le retour se fera sur le bord du canal avec une longue ligne droite face au vent.

    Je gère plutôt bien mes premiers kilomètres avec ce problème de mollets. Je vais à plus de 12 km/h mais je préfère ralentir un peu. Je ne veux pas hypotéquer ma course ni risquer une blessure. Mon objectif 2016 c'est l'enchaînement des marathons de Toulouse et Nice. Alors pas de bétise !

    Je me retouve sur le bord du canal. Entre le canal et la rocade toulousaine, avec des coureurs dans tous les sens. On me double, je double, c'est presque incessant. Certains sont partis trop vite et sont déjà bien essouflés. Au contraire, ceux partis trop tranquillement rattrapent le temps perdu !

    Passage sur le pont au 6ème kilomètre pour passer de l'autre côté du canal avec le premier ravitaillement. L'objectif du photographe officiel est là et hop : photo !intello

    Mon semi-marathon de TOULOUSE

    Les mollets sont de moins en moins douloureux mais je préfère attendre un peu avant d'essayer d'accélérer. Prudence et encore prudence mais cela ne m'obsède pas plus que cela. Les sensations deviennent meilleures au fil du temps. Et çà c'est top. Mais je sais que l'an dernier j'étais super bien jusqu'au 13ème kilomètre.

    Fin du premier tour. Je vois mon épouse et mon fiston qui me prennent en photo et qui encouragent ! C'est vraiment appréciable et je pèse mes mots. happy

    Prise rapide d'une barre énergétique, un verre d'eau, et deuxième tour. J'attends d''être sur le bord du canal pour relancer l'allure. J'arrive au 12ème km et je passe en une heure. Je "n'ai" qu'un kilomètre de retard par rapport à l'an dernier. Mais surtout je ne ressens aucune douleur au pied. Yeeees !cool

    Et voilà le canal. Allez on se lance. J'accélère. Je double du monde, j'en rattrape et lors du ravitaillement je décide de le passer sans rien prendre. Cela ne me fait pas gagner beaucoup de places. En plus, le classement ce n'est pas ce que je joue. Mais comme je me sens bien je n'ai pas "besoin" du ravito.

    Alors que je suis tout seul, un groupe de coureurs me double ! Et deux mains se posent dans mon dos et j'entends "c'est super ce que tu fais pour les gamins". Je vois des pouces se lever dans ma direction. Oh que c'est TOP !

    J'essaye de m'accrocher au groupe mais je vois vite que je n'ai pas leur niveau. Leurs encouragements m'ont bien motivé mais je ne peux vraiment pas les suivre.

    J'arrive dans la dernière ligne droite et enfin sur le bord du stade où l'arrivée est donnée. Mon épouse et mon fils sont là bien entendu et je reçois encore des "allez, allez, c'est la fin !".

    J'arrive sous l'arche. Le bisou vers le ciel pour ma maman, décédée de ce maudit cancer.

    Mon semi-marathon de TOULOUSE

    Passage de la ligne en 1h44 et 12 secondes. Le même temps (à quelques secondes près) que l'an dernier. Les mollets ont tenu et aucun problème n'est survenu.

    Je suis content de ma gestion de course et je vois que l'entraînement marathon fonctionne.

    Je suis content d'avoir pu une nouvelle fois montrer le maillot de l'association IMAGINE FOR MARGO, surtout en ce mois de septembre. Un mois dédié à la lutte contre les cancers des enfants.

    Mon semi-marathon de TOULOUSE

    Prochaine course, le 1er octobre 2016 lors de l'EKIDEN d'ALBI en relais avec des licencié(e)s du club de LACAUNE et mon fils aîné ! Cela va être génial là encore.

    Comme d'habitude, je veux dédier ma course aux enfants malades qui se battent chaques jours avec l'aide de leurs familles et des médecins ! Soutenons la recherche pour leur permettre de recevoir des traitements adaptés à leur âge.

    Juste pour ceux et celles qui me suivent qui demeurent en région parisienne ou pas loin qu'IMAGINE FOR MARGO organise le 25 septembre une course dans le parc de ST CLOUD. Je vous mets le lien pour avoir toutes les infos ICI

    Mon semi-marathon de TOULOUSE

    Avant de terminer, MERCI à tous pour vos encouragements, messages, dons et votre soutien que vous me témoignez dans ce combat qui devient NOTRE COMBAT pour aider les enfants malades. yes

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  • Je commence par vous dire que j'ai un peu délaissé le blog depuis le début de l'été. Mais les entraînements et la recherche de fonds contre le cancer des enfants n'ont pas cessé. Bien au contraire! !

    L'entraînement marathon a déjà débuté mais aujourd'hui je suis là pour vous parler du trail fait par mon club de LACAUNE : le CHARCU'TRAILs. Le nom est simple. Ici nous sommes au pays des salaisons (saucissons, saucisses, jambons, etc...) de ce fait le nom est tout à fait adapté !

    Mon CHARCU'TRAILS 2016

    Pour la première fois, je vais pouvoir donner un coup de main aux ami(e)s du club pour préparer cette course qui se déroulera avec 4 distances : une pour les enfants, un 6 km, un 13 et enfin un 25 km. Je ne ferais pas le boulot de tracer des chemins et les parcours mais à préparer tout pour les repas, la salle, les lots, etc... Heureusement que les licenciés du club connaissent car c'est un travail colossal !

    Allez parlons de la course ! Je suis inscrit sur le 13 km. A peu près 400m de dénivelé positif. J'ai pu reconnaître une semaine avant ce parcours. Il comporte quatre belles côtes qui vont faire mal...surtout à moi. Mais j'ai l'avantage de savoir où je dois m'économiser et où je vais pouvoir relancer.

    Comme d'habitude je cours pour IMAGINE FOR MARGO. Mon épouse porte aussi le maillot de l'association, je garde donc mon deuxième maillot pour l'après course et je vous expliquerai pourquoi. Mais mon cœur et mon esprit sont vers les enfants malades. De ce fait, je porte le maillot du club pour la course.

     

    Mon CHARCU'TRAILS 2016

    Après un échauffement rapide, le speaker appelle tous les trailleurs pour les consignes. Plusieurs surprises sont au programme cette année encore. Dans l'ordre : nous auront un premier tour de stade avant d'aller chercher les chemins escarpés. Donc le premier et la première à faire ce tour de stade recevront leur hauteur en saucisse sèche ! Puis nous auront sur le parcours la visite des salaisons RASCOL au lieu dit les VIDALS au 6ème km. Et enfin deux autres coureurs recevront à un kilomètre de l'arrivée un jambon de 7 kg qu'ils devront porter jusqu'à l'arrivée pour le gagner ! Bien sympa ces surprises.

     

    Check pour les enfants malades avec mon épouse, un bisou et direction la ligne de départ.

     

    Mon CHARCU'TRAILS 2016

    Trois, deux, un et pan ! Nous sommes tous partis pour ce Charcu'Trais 2016 ! Les coureurs du 13 et 25 km partent en même temps. Nous sommes 375 sur la ligne. Et bien entendu, deux ou trois coureurs partent vite. Sa hauteur en saucisse sèche motive !

    J'effectue rapidement le tour, même si je suis loin des premiers... déjà. Nous passons devant la piscine et nous voici déjà sur le premier sentier. Il est en léger faux plat mais la première côte est juste derrière. Je suis bien mais je n'ai fait que 500 mètres. Il en reste pas mal derrière.

    Et voici la première côte. Celle la ne me fait pas peur, je l'ai fait très souvent à l'entraînement en côte donc elle est vite et bien avalée. Arrivé en haut, un peu de bitume. Pas long avant de tourner à gauche et reprendre les chemins. Je sais que la longue descente qui arrive va motiver certains runners à accélérer. Mais je sais ce qui nous attend derrière.

    Le chemin en terre a bien profité du manque de pluie de ces derniers jours. Un beau nuage de poussière surplombe mon passage. Je suis loin des premiers, mais tous les participants devant moi soulèvent de la poussière à chacun de leurs pas. Enfin, comme moi je dois le faire pour ceux derrière moi.

     

    Je me fais doubler dans la descente par pas mal de coureurs. Je l'ai prévu. On verra dans la prochaine montée si mon « plan » de m'économiser fonctionne. Allez encore quelques centaines de mètres avant de prendre 50m de dénivelé d'un coup.

     

    Virage à droite et je suis dans la deuxième grosse montée.

     

    Je vois les premiers marcher dans la difficulté que l'on grimpe. Je profite donc pour doubler ceux et celles qui sont descendus comme des balles quelques secondes auparavant.

     

    Le haut de la côte pique dans les cuisses et surtout les mollets mais les randonneurs partis une demie heure avant nous se sont arrêtés pour nous encourager. Connaissant une grande partie du groupe les encouragements font du bien. Beaucoup de bien !

     

    J'arrive au « sommet » je viens de passer la deuxième difficulté et je me retrouve dans les salaisons RASCOL. Je monte trois étages où sèchent saucissons, jambons etc... C'est superbe, génial et je ne vous dit pas l'odeur agréable qui « hante » les lieux. Descente et reprise du chemin. Nous passons dans une étable et au bout le passage est bloqué par des balles de paille. Les coureurs avec moi me disent « tu t'es trompé de chemin ». « Non, va falloir passer au dessus ! ». Effectivement un petit peu d'escalade, saut et hop je reprends la route. Cela fait pas mal de nouveauté car je n'avais pas entendu les amis du club parler de cette marche de paille ! 

    Sortie de l'étable, virage à gauche et je me retrouve dans une montée où nous sautons d'un côté et de l'autre d'un tout petit ruisseau. Je me méfie de mes appuis pour éviter de glisser.

    Je rattrape des coureurs qui marchent et je ne peux pas les doubler, c'est trop étroit. Mais j'en profite pour bien respirer. Et pour vous l'avouer, cela me fait du bien.

    En haut, je me retrouve tout seul. Ceux devant sont trop rapides et ceux de derrière souffrent un peu plus que moi.

    Maintenant, il y a la côte qui va me faire mal. Je le sais car elle m'a déjà fait très très mal lors de la reconnaissance dimanche dernier. Je fais comme tous les camarades de course... je marche. J'essaye de faire une marche rapide mais cela ne fonctionne pas longtemps. Je double quelques personnes et certains me doublent aussi. Je vois le sommet de la montée et je reprends ma course et les sous-bois qui arrivent vont permettre de relancer. En un kilomètre, je viens de prendre 117m de dénivelé ! Dur dur pour moi ! Les faux plats une fois montant une autre descendant des sous-bois me font du bien. Je ne me fais pas rattraper et je double quelques trailleurs. Cool. Cela me change sur ce genre de «compétition».

    Il ne me reste qu'une montée que je grimpe « facilement ». J'avoue être étonné de cette facilité. Je pense que psychologiquement, sachant que c'était la dernière et que javais fait le plus dur, a bien fonctionné.

    Dernier ravitaillement et maintenant c'est du plat ou de la descente. A force de monter, il faut bien descendre. Aucun bobo, à aucun moment j'ai cru tomber, les chevilles n'ont pas vrillées, c'est top. Je reste concentré car la prochaine descente est bien raide. Elle est faite de terre avec plein de cailloux ou petits rochers, mais je la connais très bien. Aussi bien en course qu'en ballade en famille, je la prends bien souvent. Je profite de cet avantage pour doubler les deux « adversaires » que j'ai rattrapé au ravito.

     

    La descente est vite avalée. Plus vite que les montées ! Et j'arrive dans une partie plate en bitume. Le même endroit où je suis passé une heure avant. Dernier virage à gauche et je me retrouve sur l'ancienne voie de chemin de fer qui est maintenant un chemin de randonnée. Encore un kilomètre. Donc il me reste 800m de descente et 200m de plat autour du stade.

     

    Je viens de « larguer » mon adversaire derrière et les trois devant sont trop loin pour les chercher. Je profite des derniers moments de la course. Fin de la descente et je rentre sur le stade sur lequel je fais énormément d'entraînement (sortie longue, fractionné, etc...). Je vois mon épouse avec le maillot d'IMAGINE FOR MARGO en train de prendre les photos. Je serais en plein milieu des photos car j'ai personne devant et derrière non plus.

     

    Mon CHARCU'TRAILS 2016

    Passage de la ligne en un peu plus d'une heure et vingt minutes avec comme d'habitude un bisou pour ma mère et les enfants qui sont partis à cause de cette foutue maladie ! Mon classement est 70ème sur 166 mais pour moi cela est annexe. Je ne me bats durant la course que contre moi-même.

    Je profite pour dédier ma course à CASSANDRA et CHORALY emportées toutes les deux par le cancer.

    Une fois la ligne passée, je reçois les félicitations de mon épouse et de mon fils aîné. C'est super. Cela met du baume au cœur de se sentir épaulé aussi bien dans l'effort que dans ce combat pour les enfants.

    Je prends vite fait un petit ravitaillement, une douche et me voilà avec le beau maillot d'IMAGINE FOR MARGO. J'en profite pour distribuer des ballons aux couleurs de l'association aux enfants présents. Sympa de voir tous ces petits sourires !

     

    Mon CHARCU'TRAILS 2016

    J'ai un collègue et ami qui lui était sur le 25 km, je décide d'aller le chercher et je fais le dernier kilomètre avec lui. Très sympa ces 1000 mètres ensemble !

    La majeure partie des compétiteurs sont arrivés et maintenant place au repas et bien entendu à la remise des récompenses. Le président du club a eu la bonne idée de faire une tombola pour faire gagner un jambon. La recette ira pour IMAGINE FOR MARGO. Il prend le micro et me présente. A mon tour de parler et d'expliquer ce que fait l'association et pourquoi elle le fait. Au début, des gens discutent et au fur et à mesure que j'explique j'entends le silence s'installer, les gens écouter, regarder, faire des gros yeux quand j'annonce le nombre d'enfants qui décèdent faute de traitements adaptés. Applaudissements ! Je suis content d'avoir pu expliquer ce manque de moyen de la recherche pour les cancers pédiatriques.

     

    Mon CHARCU'TRAILS 2016

    Du coup, le jambon est à gagner. Avec Nicolas, un jeune du club qui s'est proposé pour m'aider, nous faisons le tour des tables pour distribuer les billets de tombola à ceux qui le veulent. Beaucoup, beaucoup de personnes en achètent. Certains donnent et ne veulent pas de ticket. Ils veulent juste soutenir la recherche ! Superbe geste !

     

    Mon CHARCU'TRAILS 2016

    Nous terminons le tour et le total des dons se monte à 361,50€ ! Tout sera donc donné à IMAGINE FOR MARGO et la recherche ! Je suis super content. Nicolas et moi se claquons les mains ravis de cette générosité.

     

    Mon CHARCU'TRAILS 2016

    Le temps de faire le tour et les comptes, les récompenses ont toutes été données. Je remonte sur l'estrade et notre président donne le « montant » du jambon en remerciant tout le monde de leurs dons. Tirage au sort et hop un gagnant partira avec ce lot ! Je repars avec cette cagnotte pour les enfants !

     

    La journée se termine avec le repas des gens du club, le rangement de la salle et des équipements, et un petit parcours pour enlever le balisage qui bordait les chemins des parcours. Cette fois, ce sera surtout en marchant.

     

    Voilà pour ce CHARCU'TRAILs 2016. Une super course, une super cagnotte grâce à mon club et une belle écoute des gens durant mes explications. Donc tout a été génial.

    Maintenant la prochaine course se déroulera à ALBI, avec des membres du club et mon fils aîné à ALBI lors de l'EKIDEN avec entre temps pas mal d'entraînement pour le marathon de TOULOUSE.

    A bientôt et merci de m'avoir lu.

     

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  • Le vendredi 10 juin 2016, j'avais une course à MAZAMET (81) et les 10 km de LA MERINOS.

    La météo avait annoncé des orages. Et c'est exactement le temps qui accueille les coureurs au moment d'aller chercher les dossards. Le temps de sortir de ma voiture pour aller m'inscrire, je suis trempé jusqu'aux os. Cela s'annonce mal.

     

    A mon entrée dans la salle d'inscription j'entends que la course des enfants est annulée à cause de l'orage et de la foudre tombée pas loin quelques secondes avant. J'ai les chaussures pleines d'eau... Cela s'annonce vraiment dur !

    Inscription faite, super accueil des bénévoles. Cela m'a prit que quelques minutes. Je récupère mon dossard, cela sera le 69, et mon lot cadeau ! Chaussettes de marque de sport, pâté, gateaux énergétiques et un flacon de gel antibactérien. Super pour une inscription à 10€.

    Je reviens vite fait à la voiture et je retrouve mon épouse qui m'attendait...au sec. Je m'équipe et il faut ressortir de cet abri temporaire mais la pluie se calme. Il n'y a plus que quelques gouttes. Si cela pouvait durer. L'eau s'est enfuie de la chaussée et les nuages semblent pas chargés de pluie. Croisons les doigts.

    Mon épouse me prend en photo devant l'arche d'arrivée avec le beau maillot de l'association IMAGINE FOR MARGO.

    Plusieurs coureurs et coureuses de mon club de LACAUNE sont aussi présents. Certains feront la course challenge sur 3 km en relais (le temps des 3 coureurs seront aditionnés pour le classement général) et les autres seront sur le 10 km.

    Je profite du départ de cette course challenge pour encourager les coureurs du club et leur souhaiter une bonne course.

    Dès le départ donné, je vais commencer l'échauffement. J'espère juste que le début de l'entraînement marathon ne m'empêchera pas à courir à un rythme plus rapide que sur le plan d'entraînement. Je verrais cela dans quelques minutes. A LABRUGUIERE, je m'étais senti bien durant les minutes avant le départ et après 3 km c'était moins bien.

    Mes 10 Km de la MERINOS à MAZAMET

    J'ai le temps de voir les arrivées des trois relayeurs de LACAUNE qui termineront 3ème équipe de la course ! Bravo à eux !

    5mn avant le départ de la "course des As". Malgré l'orage qui s'est arrêté depuis 30 mn, il y a du monde dans les rues pour nous encourager. Tous les coureurs se doutent qu'à 20h30 au départ, les gens seront là, mais 30mn après il y en aura moins. La FRANCE jouant son premier match de l'EURO 2016, il y aura moins de personnes pour nous soutenir. Pas grave.

    La course se fera sur 3 tours de 3,33 km, et le départ sera reculé de 100 m pour faire le compte ! Tous les inscrits se placent sur cette ligne de départ et le décompte se fait. Il nous faudra passer trois fois sur cette ligne avant de passer celle de l'arrivée.

    Le piège est que le départ se situe en haut de la côte. Donc départ en pente d'environ 300m. Cela risque de partir vite et il ne faudrait pas se faire prendre dans l'euphorie de ses premières secondes.

    Je suis prêt. Le check pour les enfants malades avec mon épouse, l'application running est lancée, musique dans les oreilles et le décompte se fait. 3, 2, 1 zérooooo !

    Comme prévu cela part très vite, je me freine et je ne me laisse pas embarqué. Déjà un bel effort.

    Mes 10 Km de la MERINOS à MAZAMET

    Les premiers mètres se passent très bien. Premier virage à gauche à angle droit. la chaussée est encore bien mouillée et j'évite les bandes blanches du croisement ou des passages piétons. Histoire de ne pas glisser et risquer une entorse.

    1er kilomètre avalé. J'ai le plaisir de voir les coureurs du club ayant couru sur le challenge nous encourager. Très sympa !

    Je décide d'accélérer et de voir comment les jambes se débrouillent. Cela a l'air de répondre. C'est vrai qu'entre l'entraînement marathon à courir à une allure moins rapide et ma course de mercredi avec le travail, j'ai peur de trop solliciter la machine et finir à l'arraché comme à LABRUGUIERE. De plus, je ne connais pas le parcours. Alors je reste rapide sans être à fond.

    Passage dans le parc de MAZAMET. Les bénévoles sont partout, à chaque croisement, nous sommes vraiment en sécurité. Belle organisation du début jusqu'à la fin.

    Au passage dans le parc, je vois deux coureurs de LACAUNE loin devant moi. Un virage à gauche, puis deux à droite et je repars dans l'autre sens. Croisant les coureurs et coureuses qui sont derrière moi. J'encourage à mon tour deux amies de l'ACL qui arrivent à leur tour dans ce parc.

    Me voilà dans le vieux MAZAMET et un sol en pavés autobloquants qui semblent glissants. Mais tout se passe bien, pas de glissade. Ouf ! J'étais pas très serein sur les premiers appuis.

    Et voici la seule difficulté, une petite côte de deux cent mètres qui après trois tours risquent de faire un peu mal. Mais au premier passage, je double quelques coureurs. cool. Je double un collègue de boulot et je lui dis de s'accrocher derrière moi.

    Et je clôture mon premier tour. Mon épouse me prend en photo et je profite de la descente pour bien souffler.

    Mes 10 Km de la MERINOS à MAZAMET

    Un petit coucou à madame et je reviens rapidement à ma course. 14 mn 30 sec lors du premier tour, c'est pas mal. Je sais déjà que je ne battrais pas mon record perso, mais ce n'est pas grave.

    Nouveau passage devant les copains du club qui encouragent encore et encore. C'est vraiment très plaisant. Deux endroits où les encouragements sont rien que pour vous, c'est top. Même quand on est bien, cela fait toujours du bien au moral.

    J'arrive au 4ème kilomètre. Et çà y est. Comme de tradition ou habitude, je suis tout seul. 150 au départ, mais je me retrouve encore une fois, à faire un "peloton" à moi tout seul happy !

    Le copain de boulot a laché et ne reviendra pas. Devant moi, il y a quatre concurrents et derrière je sens la présence de plusieurs autres "adversaires".

    Je décide de garder la même vitesse et en garder sous la semelle pour le dernier tour. Prudence est mère de toutes les vertues. J'ai confiance mais il ne faut rien laisser au hasard.

    Je rentre à nouveau dans le parc. Je ne vois plus mes coéquipiers, et j'aperçois à peine Tatiana lorsque je sors et reprend le bitûme. Je traverse une nouvelle fois la voie ferrée et retour sur la voie verte. Enfin verte c'est son nom. Car avec les litres d'eau de l'orage, c'est plutôt bouilleux. Et revoici la montée. Je rattrape le groupe de 4 qui revennait sur deux autres participants. Je passe devant eux au sommet, là encore je remercie mon entraînement en côtes, et je repasse devant la ligne d'arrivée. Plus qu'un passage avant la ligne d'arrivée. Le deuxième tour est fait en 14mn29sec. Je suis constant. C'est bien.

    Le troisième tour se passe plutôt bien. Comme prévu, il y a moins de monde dans les rues. Cela nous permet de connaître l'heure. Le match de l'équipe de FRANCE de foot a du commencer son EURO yes. Cela se confirme en passant dans le vieux MAZAMET et devant les bars où tous les visages sont tournés vers les écrans de la télé. Un homme nous crie : "y a zéro zéro et vous manquez rien". Cela me fait sourire smile.

    Je reviens sur un petit groupe et je décide de les doubler avant la côte. Cela marche un instant avant que deux des runners décident d'accélérer vraiment fortement. Je ne peux pas aller les chercher. Cela va trop vite. Je décide de voir s'ils tiennent la montée. Et ils tiendront ! Alors je me retourne. Personne derrière, les autres devant sont trop loin. Eh bien ma place est faite alors. Je remercie les bénévoles de leur engagement. Et me voilà dans la descente que nous avons prise au départ, une bifurcation pour entrer dans la dernière ligne droite.

    Mes 10 Km de la MERINOS à MAZAMET

    Je suis tout seul et je vous avoue que j'en profite. Le speaker annonce mon arrivée, avant mon passage sur la ligne je vois mon épouse, appareil en main, et comme d'habitude je fais un petit signe vers ma maman !

    Mes 10 Km de la MERINOS à MAZAMET

    Une fois ma course terminée, le chrono tombe 45mn28sec et une 61ème place ! Pas mal pour mon niveau. cool

    J'attends les amies du club qui arriveront quelques minutes après.

    Petit ravitaillement et bien entendu, en discutant chacun refait sa course.

    Mes 10 Km de la MERINOS à MAZAMET

    Voilà pour ces 10 km de LA MERINOS de MAZAMET !

    Comme à chaque fois, je dédicace cette course à tous les enfants malades du cancer. Malheureusement peu de traitements sont adaptés à leur âge et morphologie. C'est pour cela que je me bats avec IMAGINE FOR MARGO et tout ses bénévoles pour chercher des fonds pour aider la recherche !

    On ne le sait que trop peu : le cancer est une cause de mortalité importante chez l’enfant, c’est la 1ère cause de mortalité par maladie et la 2ème cause de mortalité après les accidents.

    Chaque année, en France, 1800 enfants et 700 jeunes de 15 à 18 ans sont diagnostiqués d’un cancer et 500 en meurent. 
1 enfant sur 440 sera diagnostiqué d’un cancer avant l’âge de 15 ans. Le nombre de cancers des enfants augmente de 1 à 2% par an en Europe, depuis 30 ans.

    Et pourtant :

    - Seulement 2% des fonds dédiés à la recherche anti-cancer sont alloués aux cancers pédiatriques,
    - La recherche est essentiellement axée sur les cancers des adultes. Or, les tumeurs malignes détectées chez les enfants ne sont pas de la même nature que celles des adultes et ne peuvent donc pas se soigner de la même manière.
    - Plus de 50% des médicaments administrés aux enfants ne sont officiellement pas autorisés chez l’enfant (non spécifiquement développés et testés sur les enfants).

    Il n’y a pas 1 type de cancer mais plus de 60 types de cancers (Leucémie, gliome de bas grade, neuroblastome, cancer infiltrant du tronc cérébral, etc) ce qui fait que pour chaque type de cancer, il y a peu d’enfants concernés et donc le marché des médicaments est petit et n’intéresse pas les industriels.

    Voilà pourquoi je me bats ! C'est pour eux !

    Mes 10 Km de la MERINOS à MAZAMET

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  • Un an ! Un an que je cours pour soutenir la recherche ! Un an que je recherche des dons pour aider les familles et les malades. Un an déjà !

    Un an de soutien à la recherche et mon 10 km de LABRUGUIERE

    Vous le savez, j'ai d'abord commencé suite aux décès de membres de ma famille en soutenant la FONDATION ARC. Des courses et des kilomètres plus tard, je me suis engagé avec l'association IMAGINE FOR MARGO pour la recherche contre le cancer des enfants.

    Cela n'a pas été facile. Des étoiles nous ont quittés mais d'autres ont été sauvées. La motivation est là. Il faut aider ces enfants, aider ces familles qui se battent tous les jours, toutes les nuits pour que leur petit Amour puisse être sauver. Il nous faut donc non seulement les soutenir mais aussi aider la recherche. Je me bats pour cela et pour eux à chaque fois que je le peux. C'est aussi 3000 km à courir pour faire tout cela ! glasses

    Je vous ai préparé une petite vidéo sur cette année de course à pied et de recherche de dons.

     

     Maintenant place à mon 10 Km de LABRUGUIERE au EN LAURE EN COURANT.

    L'an dernier, j'avais eu la chance pour ma première course contre le cancer d'avoir fait ce 10 Km avec mon fils aîné Matthieu. Cette année, je serais tout seul. Enfin tout seul pas vraiment. Six membres du club de LACAUNE seront aussi présents.

    Un an de soutien à la recherche et mon 10 km de LABRUGUIERE

    Le parcours sera le même et l'heure de départ aussi ! Départ 20h07 après le passage du train qui coupe la course après 400 m.

    Echauffement en commun. C'est très sympa. J'avoue que c'est la première fois que je le fais avec les ami(e)s du club et cela change. Je montre le dernier kilomètre à tout le monde et avec Ricou notre président on explique les deux difficultés du parcours. Et il y aura deux tours de 5 km à parcourir.  Deux montées (à faire donc 2 fois) seront au programme. Sur le premier kilomètre et demi et au 3ème. Une en faux plat montant et la seconde sera une belle côte comme j'ai aux entrainements.

    Un an de soutien à la recherche et mon 10 km de LABRUGUIERE

    Ricou m'annonce qu'il veut faire un peu plus de 40 mn sur cette course car il a un trail en relais le lendemain. 40 mn ? Tiens si je m'accroche cela pourrait passer. On verra cela...

     Le speaker annonce un départ dans 10 mn, il faut se mettre en place ! Un bisou à mon épouse qui m'a suivi sur cette énième course et un check pour les enfants malades comme à chaque fois. Et on se concentre pour la course !

    Un an de soutien à la recherche et mon 10 km de LABRUGUIERE

    Je me doutais pas que je faisais cette tête là à ce moment là mais bon, je partage tout alors on y va yes.

    Je me doute que si j'essaye de suivre la "président" cela risque d'être un peu difficile à finir. On va tester sur les deux premiers "kil" pour tester. Les jambes répondaient bien à l'échauffement. mais n'anticipons pas !

    On s'approche du départ. Nous serons 280 à courir au total (80 sur le 5 km, et 200 sur la distance phare de la soirée).

    3, 2, 1 et partez !

    Un an de soutien à la recherche et mon 10 km de LABRUGUIERE

    Dès les premiers mètres, j'arrive à me caler derrière Ricou qui part tranquille. Cela me va. Tranquille pour lui c'est du 15 à l'heure. Je reste avec lui jusqu'au premier kilomètre, sommet de la première côte. L'application me lance un 15,5 km/h ! Arg ! Je pense que cela va être trop rapide. Je sens les cuisses un peu lourdes. Je suis pas super confiant sur le coup. Tout va bien pourtant mais j'ai pas l'impression que cela va tenir. Je laisse donc partir et je fais ma course tout seul. C'est de tradition à chaque course, je me retrouve à courir seul alors que l'on est quand même super nombreux au départ ! Alors ici non plus cela ne change pas. Pas grave. les entraînements se font seuls cela me dérange pas.

    J'arrive au sommet de la plus grande côte pour la première fois. J'ai la surprise en haut de voir arriver à ma hauteur, Eva. Une jeune espoir du club qui fait le 5 km. Pour être parti dans les premiers, je n'ai pas beaucoup vu de coureuses devant moi. Elle doit être bien classée. Je lui dis de courir avec moi pendant la fin du premier tour pour prendre des relais. Elle est très bien et moi pas trop. Les cuisses sont vraiment lourdes. Cela ne répond pas... Grrrrr. Tant pis. A 500 m de la fin du premier tour, je lui dis "vas y, j'ai encore un tour". Je l'encourage tant que je peux et à mon passage au bord de la ligne d'arrivée, je l'entends parler avec le speaker qui annonce sa première place dans sa catégorie. Génial ! Allez, çà c'est fait, et il reste QUE 5 km !

    Un an de soutien à la recherche et mon 10 km de LABRUGUIERE

    Et je repars sur le grand faux plat. Un petit ravitaillement pris à la volée. Les cuisses sont vraiment pas top. J'essaye d'y aller au moral mais cela m'agace que les "gibolles" ne veulent rien savoir mad. Cela me gêne plus que cela m'énerve car je sais que je suis pas à mon niveau mais ce sont les "joies" de la course. Des fois cela marche des fois moins. Je cours quand même aux alentours de 12 à l'heure mais bon.

    Montée terminée et nouveau tour du lac d'EN LAURE et les encouragements du public. De jolis paysages là encore. On nous avait annoncé des orages, nous n'aurons pas une goutte de pluie. Ouf !

    Dernier ravitaillement après le lac, je prends un verre d'eau et un quartier d'orange. J'ai pas trop envie de me faire mal. Je sens dans mon dos une main qui se pose. Tatitana, autre copine du club, arrive à ma hauteur. Là encore, je me dis que je peux peut être aidé dans la montée en lui prenant un ou deux relais, histoire d'aller chercher un podium pourquoi pas ?

    Je me force à la suivre et au début de la montée, je me mets à ses côtés. Au sommet de la côte, les jambes vont mieux. Oooooh ! Je vais essayer de suivre ma coéquipière qui continue sur la lancée.

    Descente sur LABRUGUIERE et nous longeons la ligne de chemin de fer. Je me sens vraiment bien, pas pour accélérer quand même, mais pour rester à cette allure de 12,7/13km/h cela va le faire. Je parle à Tatiana et je l'encourage. Elle prend quelques longueurs mais revient au moral. Bel effort !

    Un an de soutien à la recherche et mon 10 km de LABRUGUIERE

    Peu avant l'entrée dans la vieille ville, Tatiana m'accroche le bras. Au départ, j'ai cru qu'elle avait failli tomber mais en la regardant elle est dans le rouge. Je lui attrape le bras et je lui dis qu'on va ralentir. Mouvement de tête qui veut dire non on continue.

    Alors je la guide. A gauche après le trottoir, à droite après le trottoir. les gens et les bénévoles qui assurent notre sécurité sur la course l'encouragent. C'est génial ! Mais sur le coup je m'inquiète pour elle. Elle est très rouge et a du mal à respirer.

    Entrée dans la rue pavée, il reste 250 m ! Allez çà va le faire. Le public plus nombreux encourage, crie ! Les autres runners ayant terminés eux aussi sont là. Les premiers du club eux aussi lancent des allez, allez !

    Nous allons terminer, 100 m, 50 m, et c'est la ligne. Je pousse légèrement Tatiana pour qu'elle passe devant moi sur la ligne de chronométrage. Et de suite après je la soutiens car j'ai peur qu'elle tombe. Mais non, elle s'est refait une petite santé sur les derniers mètres. C'est là encore super top. Elle me lance un "Merci Manu !". Un check et un bisou pour se remercier l'un et l'autre. Si elle ne m'avait pas rattrapé, je n'aurais certainement pas fait ce temps non plus !

    Un an de soutien à la recherche et mon 10 km de LABRUGUIERE

    Cela me place à la 70ème place avec un chrono 47mn35sec. C'est déjà très bien vu mes sensations lors des trois quart de la course.

    Belle organisation, beau parcours et des bénévoles très sympas. A l'année prochaine ! cool

    Une pensée particulière après l'arrivée. Nous sommes à la veille de la fête des mères et ma maman a été emmenée par cette maladie. Je lui lance une bonne fête en regardant le ciel. Chacun sa manière de l'exprimer. Moi ce sera ces mots et un baiser vers les étoiles. winktongue

    Voilà pour ces un an de soutien à la recherche et ce 10 km d'EN LAURE EN COURANT.

    Un an de soutien à la recherche et mon 10 km de LABRUGUIERE

    Je ne terminerais pas cet article sans vous remercier à vous. Non seulement pour vos encouragements, vos messages et surtout pour vos dons afin d'aider la recherche à tout tenter pour sauver la vie de ces enfants ! cool

    Un MERCI spécial à ma famille. Mon épouse et mes deux enfants, Matthieu et Daniel, pour leur soutien dans ce combat. Sans eux cela ne serait pas si facile ! cool

    Même passé d'un jour, je tiens une nouvelle fois souhaiter une bonne fête des mères à toutes les mamans et bien sûr plus particulièrement aux mamans de ces petits malades. Je vous embrasse kiss

     

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  • Le Trail de l'eau

    Le samedi 21 mai 2016, se déroulait le TRAIL de l'EAU entre le barrage de la RAVIEGE (LA SALVETAT -34-) et le lac du LAOUZAS (NAGES -81-) pour les festivités des 50 ans du barrage du LAOUZAS.

    La "course", sans classement officiel ni chrono, est un mélange de trail et de course d'orientation. Pour faire simple, la C.O. était surtout là pour nous faire faire le parcours sans être obligé de tout baliser.

    Ce trail se fait en équipe et je courais ce samedi avec les membres de mon club de LACAUNE (A.C.L.). Première bonne nouvelle c'est qu'il fait très très beau. Un 23 degrés au thermomètre et un léger vent amenant un peu de fraîcheur ! L'ambiance est bonne enfant et super sympathique ! Tous les ingrédients sont là pour passer un bon moment.

    Inscriptions faites, nous avons le droit à un petit spectacle des majorettes locales afin de nous faire patienter avant le départ à 15h00.

    La raviege

    La course se déroulera sur le format suivant : relier les deux barrages en poinçonnant notre bulletin avec les 6 balises du parcours, la 6 se trouvant être la ligne d'arrivée. Les cartes nous seront données après le départ à cinquante mètres de l'arche. Nous sommes un peu plus de 80 à nous lancer dans l'aventure !

    Le Trail de l'eau

    J'allais oublier de parler de mon équipe : Ricou, le président du club, Dédé notre champion de questions pour un champion et Cyril, notre nouveau "musculator" ! Et Manu, votre serviteur dans ce récit ! cool

    L'heure approche ! En place sur la ligne de départ, des plans délirant sur la course se font entendre. Rires partagées entre tous les traileurs de la journée happy.

    Explications données par le speaker officiel qui annonce un parcours d'environ 17 km avec un sourire jusqu'aux oreilles. Cela sent pas bon yes et le décompte se fait ! 5, 4, 3, 2, 1, partez !

    Cyril nous dit qu'il n'a pas couru depuis 8 mois et qu'on lui avait vendu la course comme faisant 14 km.... çà sent l'arnaque mais on part !

    La carte est récupérée au vol et nous sommes partis pour ce trail/course d'orientation. La première balise est vite découverte car elle se trouve à 150 m du départ ! Toutes les équipes la poinçonnent et les coureurs s'étalent sur la route en direction de LA SALVETAT où se situe la deuxième balise... soit disant derrière l'église.

    Et comme d'habitude dans nos belles montagnes, après un peu de plat voici les premières côtes. Elles sont encore sur le bitume. Nous aurons notre part de chemins, pistes, bois dans quelques kilomètres.

    Notre belle équipe arrive dans LA SALVETAT et direction de l'église. Un super point de vue se trouve juste avant et j'en profite pour faire une photo rapide. Autant joindre l'utile à l'agréable ou plutôt l’agréable à l'agréable !

    Le Trail de l'eau

    Et voilà tous les coureurs en train de chercher cette balise. "Elle est là ?"..."Non". "Mais elle est où ?" arf

    Après plus de dix minutes à chercher partout, un coup de téléphone donné par Ricou aux organisateurs, nous apprend que la balise a été enlevée... alors on la trouverait pas. Nous ne sommes pas si mauvais smile !

    Donc direction la balise n°03. Nous empruntons un chemin de randonnée en pierres et terre. Superbe ! Mais cela monte très sec d'un coup. Notre Dédé nous dit qu'il n'arrivera pas à nous suivre à cette vitesse et comme il a étudié la carte, il nous rejoindra à l'arrivée directement ! "Partez, on se retrouve à RIEUMONTANIE à NAGES !". Et notre belle équipe continue à 3 membres.

    Ricou récupère la carte. Connaissant parfaitement la région, il voit la position de notre nouvel objectif et dit "on passe par là, puis par là et on monte et on y arrive"... Euh... Ok.

    J'ai pas tout compris au parcours mais Cyril, connaissant les lieux, lui a compris. Je me dis qu'avec deux équipiers comme cela je ne vais pas me perdre.

    A la sortie du GR, nous nous retrouvons sur une partie goudronnée et une équipe juste devant nous. Profitant d'un ralentissement, je fais un arrêt "pour satisfaire un besoin naturel" et je vois mes deux camarades prendre une belle côte à travers champs. Tiens oh ! Bizarre l'autre équipe a continué sur la route... Ricou me regarde "on va couper et leur passer devant". Ok, allons y.

    Effectivement une fois la pente grimpée, nous nous retrouvons devant nos "adversaires du jour". Et nous finissons la côte sur le goudron !

    Le Trail de l'eau

    Ricou nous explique où se trouvera la balise en expliquant maintenant sur le paysage quel sera l'itinéraire à prendre. Ça va monter !

    Nous prenons quelques routes avant de récupérer le GR (chemin de randonnée) pour monter un mamelon et découvrir la balise. Mon niveau en trail fait qu'avant le sommet, Ricou me lâche et l'allure de marche de Cyril me décramponne. Je suis obligé de trottiner pour rester à ses côtés ! Va falloir que je bosse çà !

    Avec Cyril nous arrivons au sommet de ce col et Ricou nous indique qu'il a poinçonné la balise et que nous allons descendre. Oh yes ! Enfin descendre !!!

    Avant de prendre la descente, justement, on en profite pour prendre de l'eau au ravitaillement laissé par l'organisation ! Cela ne dure qu'une minute mais cela fait du bien. Nous arrivons à 7 km. Nous avons un point de vue superbe sur le lac du LAOUZAS. Allez hop, encore une photo !

    Le Trail de l'eau

    Paysages magnifiques !

    Mais en y réfléchissant nous allons devoir aller de l'autre côté du lac ! Cela va faire plus de 14 km c'est sûr et même plus que les 17. Pourtant on a toujours pris au plus court sous les consignes de Ricou ! Enfin, on verra.

    Le Trail de l'eau

    Les équipes devant nous, ont encore suivi le chemin. Trop simple pour notre meneur d'allure. "Coupons par le champs, on va les doubler". A plat ventre sous les barbelés pour rentrer dans le champs et en avant pour la grande descente. Là encore nous doublons les traileurs qui étaient devant nous il y a quelques minutes.

    La balise 4 est située à la ferme de PAYRAC (ferme éducative). A un croisement de chemins, on retrouve "mon" bitume et je recolle à mes deux coéquipiers. Nous avons la chance de passer sur le barrage du LAOUZAS qui fête donc ses 50 ans. Allez encore une photo !

    Le Trail de l'eau

    Une fois traversé, Ricou nous indique que l'on va encore couper et ne pas suivre la route. Sur ce coup là, je le sens moyen. Étant sur mon secteur de travail, je connais l'endroit et je sais que çà va (encore) bien monter.

    Je m'accroche et je ne perds pas beaucoup de terrain sur l'équipe et nous retrouvons un peu de bitume pour rejoindre la ferme de PAYRAC. "Allez on coupe par le champs, on va les rattraper". Là par contre Ricou, çà monte vachement quand même. Je perds "mon bitume" mais je suis ! Et après un passage sur un chemin en terre très roulant, nous voilà dans des bois à faire "presque" nous même notre chemin et dans une côte qui pour moi est interminable. Ricou et Cyril me prennent une bonne centaine de mètres en peu de temps. La côte me semble très longue. Ricou prend quelques longueurs à Cyril. Allez Manu accroches toi sinon ils vont avoir le temps de monter la tente avant que tu arrives là haut. intello

    Je vois enfin le sommet de la montée de fou que l'on vient de faire. Par contre, les collègues sont déjà sur le chemin en bas. Je me lance donc à mon tour sur la piste et je suis récupéré par l'équipe.

    Balise n°4 et surtout ravitaillement en eau !!! La chaleur me dérange pas trop mais cela fait beaucoup de bien à l'organisme. Même si j'ai de l'eau et quelques gels, je ne donne pas ma part sur ce coup là. L'organisation a bien fait les choses. L'eau à l'ombre semble très fraîche et cela fait le plus grand bien.

    Nous savons que les derniers kilomètres se feront sur la route. Cela plaît moins à mes équipiers mais moi par contre cela me motive !

    Nous sommes tous les trois en train de discuter quand d'un coup, je me retrouve tout seul à courir ! Je me retourne et je vois mes deux amis qui se sont arrêtés surpris par des crampes. Chaleur et effort ont certainement joué un vilain tour à mes équipiers. Et en plus Cyril n'ayant pas couru pendant une longue période commence à sentir le manque d'entraînement.

    Étirements rapides et volonté de repartir, nous rejoignons la route. Je regarde la montre, nous arrivons à 17 km... Tiens, c'est la distance qui nous a été donnée au départ. Pourtant nous avons coupé au plus court (pas au plus facile, j'ai bien dit au plus court). Enfin, maintenant il reste qu'une balise et l'arrivée ensuite.

    Cela devient dur pour Cyril. Entre bitume et chaleur, cela n'aide pas à faire passer les crampes. Nous restons ensemble une partie de la dernière côte. Puis c'est de la marche ! Mais je ne peux pas suivre la vitesse de marche de Cyril donc je grimpe en courant. Sur ce coup là, c'est Ricou qui prend quelques photos !

    Le Trail de l'eau

    Le Trail de l'eau

    La dernière balise est poinçonnée. Direction l'arrivée ! RIcou a profité de la descente pour nous prendre quelques mètres. Cyril serre les dents et reste dans mon sillage. On cherche l'arche d'arrivée et j'entends "elle est là". Cyril l'a bien vu ! Ricou nous attends à une centaine de mètres de la ligne et nous la franchissons sous la "holà" des majorettes. 20 km en 2h21mn et 30 secondes. Mais surtout presque 900 m de dénivelé !

    On comprend mieux le petit sourire du speaker au départ de "ses" 17 km ! glasses

    Le Trail de l'eau

    Cyril et moi profitons du ravitaillement pendant que notre président de club étudie la carte et l'itinéraire avec d'autres coureurs du club arrivés devant nous. Quel pro ce président !

    Quelques minutes après c'est au tour de Dédé de traverser la holà des majorettes ! Bel effort de notre "ancien" qui a fait la course seul ! Bravo champion !

    Personnellement, mise à part ces côtes dans les bois ou à travers champs, la course a été géniale. Pas de bobo, pas mal aux jambes et pas souffert de la chaleur. J'ai pris du plaisir (hormis dans les grosses côtes frown) mais il faut passer par là pour se retrouver à voir des paysages somptueux comme j'ai pu vous faire partager en quelques photos !

    Je profite de cet article sur ce trail de l'eau pour le dédicacer à tous les enfants malades qui luttent contre le cancer. Mes amitiés à eux et leur famille et je vous envoies toute ma force pour vaincre cette maladie ! ^^

    GO FIGHT WIN ! cool

    Le Trail de l'eau

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  • Après les dernières courses, l'agenda des épreuves s'est un peu calmé. Cela n'arrête pas l'entraînement pour autant.

    La plupart s'est fait sur route et autour du stade mais quelques sorties ont été faites dans les montagnes proches de chez moi. L'avantage c'est qu'à peine 100 m couru, je peux me retrouver dans la première montée pour rejoindre l'un des pics entourant LACAUNE.

    Mes 15 premiers jours de mai 2016

    Presque 117 km ont été faits en quinze jours. C'est un kilométrage qui augmente pour moi. Certes j'ai pu profiter des vacances pour accroître ce chiffre malgré la météo. Le vent et la pluie ont souvent été mes coéquipiers ou plus des adversaires lors de mes entraînements depuis deux semaines.
    Mais rien ne m'empêche (ou presque) d'aller courir dans ces jolis paysages du TARN.

    Mes 15 premiers jours de mai 2016

    Que cela soit tard le soir avant le coucher du soleil ou tôt le matin, les sorties ont toujours été supérieures à 10 km. Les allures elles par contre ont été variées. Du footing calme aux sorties au seuil en passant par de l'endurance fondamentale, seul le fractionné n'a pas été présent au programme.

    Il y a eu quelques entraînements croisés permettant aussi bien le renforcement musculaire que le travail des muscles moins sollicités par la course à pied. Mais lorsque l'on est en train de courir on sent le corps mieux réagir après ce genre de séances. Cela peut aussi éviter la blessure.

    Mes 15 premiers jours de mai 2016

    Je ne vous cache pas qu'en rallongeant les distances et en enchaînant les sorties, le corps a besoin de repos de tant à autres. Je ne les oublies pas. Il serait dommage de se blesser juste pour enmagasiner des kilomètres. Donc deux ou trois jours par semaine, c'est repos. Mais des fois, il faut se faire violence pour ne pas se changer et aller galoper ! happy

    Mes 15 premiers jours de mai 2016

    Mardi lors d'un footing tranquille le genou gauche a chauffé ! Cela m'a rappelé un bien mauvais souvenir... Du coup, le lendemain, j'ai fait très attention ! Echauffement calme et le premier quart d'heure a écouté ce genou. Parlera ? Parlera pas ? Chauffera t'il ? Ou non ? Le changement de paire de chaussures a permis, je pense, d'arrêter le tout. L'usure des chaussures est aussi à prendre en compte. Du coup, plus de misère... Pourvu que cela dure !

    Mes 15 premiers jours de mai 2016

    Alors, vu que tout va bien les sorties se sont succédées. L'avantage c'est que grâce à vous et les réseaux sociaux, cela me permet de faire connaître le combat de ces enfants malades du cancer, du manque de moyens de la recherche.

    J'ai des contacts avec la maman de MAZINE qui se bat lui aussi. Elle l'appelle son "petit guerrier" et je trouve que cela lui va très bien. De ce fait, je lui ai dédicacé une de mes sorties. Il a eu l'air d'aimer cela. Si cela lui a plu, cela me plait aussi. Le moral est très important quand on court, j'ai déjà vécu cela sur deux courses, mais il est encore plus important quand on se bat contre la maladie ! Fan de trains, j'ai fait un petit montage photo pour lui faire un grand clin d'oeil ! wink2

    Mes 15 premiers jours de mai 2016

    Mazine, je t'embrasse ! cool

    Je n'oublie jamais, lors de mes entraînements ou de mes journées de boulot, d'avoir une pensée pour ces guerriers/princesses qui luttent tous les jours avec le soutien de leur famille, leurs proches et les équipes médicales ! Courage à vous tous ! cool

    Mes 15 premiers jours de mai 2016

    Samedi prochain, je particperais à un trail sans chrono. Course sans classement ni temps a battre. Mais trail quand même, reliant le barrage de la raviège au lac du Laouzas, que je ferais avec quelques camarades du club de LACAUNE.

    Mes 15 premiers jours de mai 2016

    Merci à tous pour vos partages sur les réseaux sociaux, pour vos messages d'encouragements et bien entendu pour vos dons pour l'association IMAGINE FOR MARGO pour aider la recherche à trouver des traitements adaptés aux enfants ! cool

    http://www.alvarum.com/emmanuelrodier

    Mes 15 premiers jours de mai 2016

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  • Dimanche 24 avril 2016 avait lieu le marathon d'ALBI. Je l'avais inscrit à mon agenda, mais je me suis inscrit sur le semi marathon. Pourquoi ? Tout simplement pour aider une amie, Caroline, à faire son premier 21,195 Km. En plus, elle a tenu de le faire pour notre association IMAGINE FOR MARGO et pour les enfants malades du cancer ! Du coup, je vais courir avec elle ! yes

    Le semi marathon d'ALBI

    Le départ est prévu à 08h45, mais j'arrive à 07h30. Je veux récupérer mon dossard et nous devons nous retrouver avec ma coéquipière du jour. Et là c'est pas gagné ! sarcastic

    Je récupère le dossard et je trouve déjà pas mal de coureurs rencontrés sur d'autres courses. Il y a du vent et un petit 7 degrès. Le soleil est présent mais il ne chauffe pas. Le ressenti est loin des 7 degrès. De toute manière, nous n'avons pas le choix mais les discussions tournent sur quels vêtements se mettrent !

    Puis ce sont les ami(e)s du club de LACAUNE que je retrouve. Nous serons encore bien représentés sur cette course. Elle est divisée en 3 distances : 10 km, le semi et bien entendu le marathon.

    Les minutes passent vites et il faut s'équiper. Toujours pas de nouvelle de ma coéquipère... Je décide de mettre le cuissard court quand même. J'aurai pas froid en courant.

    Je m'échauffe rapidement et je me place sur le dernier rang du départ du semi marathon. Nous partons en même temps que les marathoniens du jour. Cela fait plus de 800 personnes. Je doute retrouver Caroline dans cette foule. Alors en partant dernier, et en remontant les coureurs un à un j'espère la retrouver.

    J'entends le speaker parler même si je comprends pas un seul mot de ce qu'il raconte. happy. Puis c'est le départ ! Applaudissements de la foule et on commence à avancer. Je fais le check pour les enfants comme je le fais à chaque départ de mes courses. Une pensée très forte pour eux ! Je serais sans mon épouse et mes enfants sur cette course mais je pense très fort à eux à ce moment et j'ai reçu un sms de madame un peu avant le départ. Cela gonfle le moral ! 

    Je lance l'apllication et je prends le départ. Je commence donc à doubler et à chercher ma coéquipière que je n'ai pas encore vu. Je remonte petit à petit. 500m de course et toujours pas de Caro ! Et au kilomètre, je la trouve enfin. J'arrive à sa hauteur et je lui demande si elle cherche un meneur d'allure sympa ! smile

    Elle me dit de la laisser et de faire mon semi. Mais c'est pas prévu. Je l'ai taquiné jusqu'à ce qu'elle s'inscrive à ALBI en lui promettant de le faire avec elle à condition qu'on le fasse pour l'association IMAGINE FOR MARGO. C'est ok ! Alors je reste avec elle. Chose promise chose due ! Et nous sommes partis pour les 20 km qui "restent".

    Nous sommes juste devant la voile des deux heures. Cela motive Caroline même si elle doute pouvoir rester avec le groupe.

    Nous avons un parcours en ville, passage dans le centre historique d'ALBI, passage devant la cathédrale et direction Saint juery. Et ensuite retour sur les bords du TARN.

    Le semi marathon d'ALBI

    Puis au cinquième kilomètre arrive le premier ravitaillement. Nous avons prévu de nous arrêter en vitesse pour en prendre à chaque fois.

    Le semi marathon d'ALBI

    Une amie de boulot de Caroline nous prend en photo au 6ème kilomètre ! Bien sympa d'ailleurs et nous ne nous faisons pas remarquer ah ah ! Tout le groupe est hilare happy

    Et la course continue !

    L'avantage pour l'avoir fait l'année dernière, le parcours n'a pas changé. Du coup, je peux donner des conseils sur des endroits où il faut en garder sous le pied.

    Et les kilomètres s'enchaînent. La grande descente de la RENAUDIE arrive. Il nous faudra la grimper au retour. J'explique à Caro qu'elle n'est pas longue et qu'elle se monte facilement. On aura besoin de forces au retour.

    Nous arrivons au 8ème kilomètre quand les officiels sifflent de partout. Les novices comprennent pas de suite. Nous allons croiser les premiers qui reviennent déjà sur la ligne d'arrivée. Ils ont 7 km d'avance sur nous. Des machines !

    10ème kilomètre, nouveau ravitaillement. Le temps de s'arrêter, même si c'est rapide, la voile des deux heures nous prend une centaine de mètres.

    Et puis direction le demi-tour ! Il arrive un kilomètre et demi plus tard. Nous sommes bien même si nous avons baissé en vitesse. Caro me dit qu'elle n'arrivera pas à passer sous les deux heures. Que je dois la laisser. Hors de question. Nous finirons ensemble. Le premier objectif est de terminer et nous terminerons. Le second courir pour l'association, on est dejà en train de le faire. Et puis il nous faut rentrer. Alors on va rentrer.

    La montée de SAINT JUERY est avalée tranquillement même si ma coéquipière parle plus. Elle garde son souffle. Je lui parle et la motive. Nous arrivons devant un panneau 30 à l'heure. Je lui dis "on n'a pas à ralentir on est déjà en dessous". Petits sourires ! Elle est motivée, je sais qu'elle ne lachera pas.

    Nous avons la surprise de trouver une amie en haut de la côte. Cricri ! Elle vient courir en jean's et basket avec Caro ! Génial pour le moral, elle lui parle et lui dit que c'est la fin de la côte et que la voile des deux heures n'est pas loin.

    Passage de nouveau devant Myriam, la copine de Caroline ! De nouvelles photos sont au programme ! Cela a le don à chaque fois de gonfler le moral de la runneuse à mes côtés !Le semi marathon d'ALBI

    Le semi marathon d'ALBI

    Ravitaillement du 15ème kilomètre. Fruits secs, eau et boissons gazeuses pour nous deux. Les ravitaillements sont fournis et les bénévoles s'emploient pour que chaque coureur ne manque de rien. Un super boulot !

    Nous allons arriver à la côte de la RENAUDIE. Elle arrive au 16ème kilomètre. Alors je prépare le moral de Caroline. Hors de question de marcher, on va la monter tranquillement et on va doubler pas mal de monde, c'est certain. Elle me dit qu'elle a mal aux mollets et qu'elle me suit. Je sais qu'elle ne lachera rien et qu'elle va s'accrocher.

    Et maintenant place à la montée du jour. Elle n'est pas "violente" mais après 16 km elle peut faire chuter les dernières forces de chaque coureur amateur. On se met d'accord et je me place juste devant Caro. Elle suivra mes foulées, que l'on va raccourcir, et on va gravir cela tranquillement.

    Je lui parle durant la montée. Motivation, soutien et les fameuses pensées positives. Je lui dis qu'à la maison deux petites filles vont être fières de leur maman et sans parler de son mari ! Du coup, la montée est avalée tranquillement. Je sens qu'elle a tout donné mais elle n'a pas laché. Super, maintenant y a que du plat et une toute petite montée de rien du tout. Elle est déjà contente.

    Nous rentrons de nouveau dans ALBI et quelques publics sont présents. J'en profite pour leur demander de supporter la "miss". Bien volontiers, les gens le font. Faut dire qu'il ne fait pas chaud et il faut aussi qu'ils se réchauffent !

    Le semi marathon d'ALBI

    Myriam arrive encore à nous trouver ! Caroline a la chance d'avoir un "fan club" qui l'a suivi toute la course ! C'est top ! cool

    Les bénévoles qui tenaient le ravitaillement du 5ème kilomètre ont eu la super idée de rester et de nous donner encore un peu de force pour finir ! Caro prend vite à boire et des fruits, puis se retourne en me regardant du style : "Je t'attends ! ". J'adore ! Je reviens et nous attaquons la dernière petite montée. Je lui parle pour lui dire que c'est la fin. Qu'il faut profiter de l'ambiance, qu'elle oublie ses douleurs, qu'elle va finir son premier semi marathon ! Elle qui pensait ne pas y arriver, je lui dis que c'est pratiquement fait mais faut passer la ligne.

    Nous rattrapons des coureurs partis trop vite ou encore ayant des crampes. On leur dit de s'accrocher avec nous. Qu'il reste que trois kilomètres. Mais ils n'arrivent pas à suivre notre rythme. Un petit geste de chaque côté comme pour dire "courage" et "merci quand même". J'adore ce genre d'ambiance. On souffre tous et il y a une entraide non calculée qui nait entre nous.

    La petite grimpette est terminée. Encore deux kiomètres et un tour de stade ! Caroline me dit qu'ils auraient pu enlever le tour de stade... Cela n'aurait pas fait un semi. Et pense qu'à l'arrivée y a le diplôme de finisher du semi !

    Plus que deux ! Un ami en commun, Nicolas, faisant parti du club d'ALBAN arrive et court avec nous pendant quelques minutes. Il ne reste plus qu'un kilomètre. Je lui dit que les 195 mètres qui resteront ce sera pour le fun ! Je ne croyais pas si bien dire.

    Nous arrivons au abords du stadium d'ALBI qui sera l'endroit de l'arrivée. Juste avant de rentrer, les membres du club d'ALBAN encouragent Caroline ! Elle qui serrait les dents quelques mètres avant sourit !

    Le semi marathon d'ALBI

    Là encore, c'est un moment génial ! Chargé en émotion mais ce n'est pas fini !

    Pas fini pour la course mais pour les émotions aussi. A peine arrivés sur le stade, il reste donc 400m, les filles du club d'ALBAN arrivent et font le tour avec nous. Super moment là encore. Elles finissent avec nous !

    Le semi marathon d'ALBI

    2h04h54mn ! Mais cela est complètement aléatoire ! Caroline, mais aussi Isabelle ont fini leur premier semi-marathon !

    Juste avant la ligne je laisse ma super coéquipière du jour passer la ligne devant moi ! Question de respect car j'étais sûr qu'elle pouvait le faire ! Et petit bisou vers ma maman comme de "tradition" depuis mon marathon. 

    Dès la ligne passée, Caro me remercie pour l'avoir motivée et poussée à faire cette course. "Je n'ai fait que te parler, c'est toi qui a couru".

    Le semi marathon d'ALBI

    Une photo de groupe très sympa faite par Myriam qui a réussi à nous prendre en photos sur plusieurs endroits du tracé. Chapeau !

    Depuis l'arrivée, Caroline veut se joindre à moi et à l'association pour aider les enfants malades du cancer ! Double résultat positif de ce semi marathon d'ALBI 2016.

    Je la remercie pour cet engagement.

    Je vous remercie aussi pour vos partages sur les réseaux sociaux. Que se soit pour la page "Courir contre le cancer des enfants" sur FACEBOOK ou la page du blog !Le cancer des Enfants est la première cause de décès par maladie avec 1 enfant sur 440 diagnostiqué avant l âge de 15 ans. Ces chiffres sont en progression de 1 à 2% chaque année depuis 30 ans. Avec 60 types de cancers différents, ces cancers restent des maladies rares et la recherche sur des nouveaux traitements n est pas rentable pour les laboratoires pharmaceutiques. Aujourd'hui, seulement 2% des frais de recherche contre le cancer sont alloués aux Enfants. Par conséquent les médicaments administrés aux enfants sont Off Label c est à dire des médicaments développés et testés pour des adultes et non officiellement autorisés pour les adultes. Faisons en sorte que le plus de monde possible connaisse leur combat quotidien ! cool

    Le semi marathon d'ALBI

     

     

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  • Une nouvelle fois, je commence cet article par une dédicace. Comme lors du récit du semi-marathon de MONTAUBAN, le décès d'un petit héros est intervenu quelques jours avant ma course.cry Un jeune garçon qui s'est battu comme un lion contre la maladie. Je te dédie cette course belle étoile ! Mes amitiés et condoléances à tes proches et ami(e)s.

    Je vais en venir à cette course. En premier lieu, je tiens à vous dire que je n'étais pas chaud du tout pour faire ce trail. La blessure à l'ALBATRAIL m'avait bien refroidi et je ne me sentais pas du tout à repartir faire des grimpettes tout le temps. En plus, j'avais fait la reconnaissance de ce parcours il y a quelques mois avec les coureurs de BRASSAC.

    Mon BRASSAC ATRAIL

    Le lieu est magnifique et le temps est au beau alors qu'il a plu toute la semaine. C'est déjà cela !

    Mon BRASSAC ATRAIL

    Pont enjambant la rivière AGOUT

    Le dossard a été récupéré la veille et mon départ sera à 10 heures pour un 13 km. Mais j'arrive plus tôt. Des amis du club et des collègues partant pour le 28 km se lancent à 08h30. Alors un petit encouragement au départ, c'est toujours çà !

    Ils partent dans une super ambiance !

    départ BRASSAC ATRAIL 28km

    A mon tour d'aller me préparer. Cela se fait rapidement. Chaussettes, cuissard, casquette, chaussures, gants (il y a un petit vent frais), gourdes et téléphone dans son brassard. Et bien entendu, le beau maillot bleu d'Imagine For Margo ! Ca y est... Y a plus qu'à faire l'échauffement. Je croise un paquet de coureurs. Faut dire que les organisateurs ont fait le plein. Plus de dossard de libre. Il y a deux courses au départ (7,5km et le 13) mais aussi les relayeurs du trail long qui attendent leurs camarades partis à 08H30.

    Je trouve des ami(e)s du club de LACAUNE. Nous venons en voisins et nous serons nombreux à s'être inscrits. Chacun parle du parcours et des courses faites la semaine dernière et on se place sur la ligne de départ.

    Un collègue qui attend son relayeur vient me trouver rapidement et me tend son poing pour faire un check et me dit "pour les enfants malades !". Je lui réponds la même phrase. Cela m'a étonné mais je suis content. Mon combat pour ces enfants commence à se savoir cool

    Le speaker annonce un départ éminent et comme pour le lancement des fêtes locales, nous partirons au deuxième coup de canon. Le premier puis le second claque dans le ciel bleu.

    Pour pratiquement tous les coureurs le rituel est le même : lancement des applications ou des chronos. Il en est de même pour moi.

    Je me lance dans les rues de BRASSAC, tranquillement comme cela été prévu ! Une petite vidéo du départ où je filme les deux amies du club avec qui je me trouve. Eclats de rires ! Puis je range le téléphone.

    Après 400 m, je leur souhaite bonne course et j'accélère. Je sais qu'au premier kilomètre, nous aurons notre première belle côte dans des chemins escarpés. Je double pas mal de monde et je quitte le bitume pour ce premier chemin. Je retrouverais "mon bitume" que dans 11 km... Que cela sera long.

    Je monte en courant cette première côte. Pas mal de coureurs marchent depuis quelques centaines de mètres. Faut dire que le pourcentage pique de suite. Mais comme le chemin est mono-piste (la place pour une seule personne), je suis le mouvement et  je marche.

    Mon BRASSAC ATRAIL

    Je sais que ce n'est pas la seule montée que je vais devoir faire. En fait, c'est un vrai trail. Des montées impressionantes et des descentes techniques. Le but étant de finir sans se faire mal ! C'est le seul objectif de la journée après celui de faire connaître l'association IMAGINE FOR MARGO.

    le dénivelé

    le dénivelé

    La descente se passe bien car c'est sur un chemin en terre et malgré la pluie de la semaine, pas de boue. Cool !

    Puis c'est au tour d'un faux plat montant. Un photographe d'Afum-Team est là pour faire des photos souvenirs. Très sympa de pouvoir trouver des photos des courses que l'on fait. J'en profite pour bien montrer ce maillot !

    Mon BRASSAC ATRAIL

    Je me retrouve dans une partie que j'apprécie. Un sous bois roulant et descente vers la rivière Agout. Là surprise, je dois traverser sur un ponton en bois. Super moment surtout que des organisateurs et spectateurs attendent de l'autre côté dans une ambiance géniale. Il y a de la musique, des encouragements et même une corne de brume. Génial !

    Mon BRASSAC ATRAIL

    Mon BRASSAC ATRAIL

    Non seulement le paysage est magnifique mais avec l'ambiance, ce sont des moments magiques.

    Une fois sur l'autre rive, je sais que j'ai un kilomètre à peu près de "plat" avant de reprendre la grimpette. Et là, l'apllication me dit que je cours à 11km/h. "Houla Manu, tu avais dit que tu le faisais tranquillement". C'est vrai que j'avais dit que je le ferais en "diléttante". Alors je ralentis et je ne fais pas semblant.

    Je me fais doubler par les coureurs et amies du club que j'avais laissé deux kilomètres ou trois avant. Alors je décide de faire un "reportage photos" dès que je le pourrais. Mais pas dans l'immédiat. Une belle côte se présente à moi. Ce ne sera pas la dernière. Une fois en haut, premier ravitaillement ! Cool ! J'arrive en même temps qu'une jeune femme et nous repartons ensemble. Je passe devant dans la petite descente et nous nous retrouvons sur le flanc de la colline avec une superbe vue de la rivière passant en dessous. Je n'ai pas sorti le téléphone à cet endroit car si je le lache jamais je ne l'aurais retrouvé. Du coup, j'ai trouvé une photo de la reco !

    Mon BRASSAC ATRAIL

    Je lui demande si elle veut me doubler, je me mettrais sur le côté. Elle me répond entre deux souffles "non c'est bon, je suis".

    Et maintenant le gros du trail ! L'enchaînement des deux grosses montées. Avec juste une descente très pentue entre les deux ascensions.

    J'y suis. Je sais que même en faisant la course tranquille, cela va piquer. La jeune femme s'accroche derrrière moi. Elle a juste eu le temps de me dire qu'elle était la première dans sa catégorie. "Accroche toi, je t'emmène en haut des deux côtes et après tu pars". Elle s'appuie derrière moi et on monte la première grosse difficulté. Elle me prend même quelques mètres au sommet. Durant la descente je la rattrape et je la double en lui faisant signe de venir avec moi. Quelques flaques de boues sont présentes faisant que la vue est très sollicitée. Pourquoi ? Je suis sujet aux entorses et je suis tout le temps en train de vérifier où je vais poser mes pieds !

    En bas de la descente, nous traversons un petit ruisseau sur un tronc et là en levant la tête, je suis face à un mur. Un mur de rochers ! Il va falloir monter presque à quatre pattes. Je regarde ma "coéquipière" et nous voilà partis dans cette montée impossible. A quelques mètres du sommet, je la laisse passer et je lui dis de partir je finirai tranquillement. Elle me fait un petit signe et je la vois continuer sa course.

    Le ravitaillement est un kilomètre plus loin. J'arrive sur ce point super important et je trouve des amis qui s'occupent de remplir les verres, les assiettes de fruits etc... Du coup, on taille la discute quelques minutes avant que je reparte. J'aurais jamais pensé faire cela en course. Mais c'est un trail et je conitnue à le faire tranquillement.

    Mon BRASSAC ATRAIL

    En longeant un petit ruisseau je sors le téléphone et hop une photo. L'endroit est magnifique. Je me fais doubler et un coureur me dit au passage avec un grand sourire : "Oh un touriste !". Gros fou rire ! he

    Il ne restera plus qu'une côte avant de descendre sur l'arrivée.

    Je sais que cette dernière est moins pentue que les deux dernières escalades. Mais elle me fait mal. J'ai rattrapé un groupe et je suis aussi avalé par un autre. Du coup, nous sommes nombreux dans cette montée. En haut.... Je suis tout seul. Plus un coureur devant, pas un coureur derrière. Ils sont passés où ?

    Bon... direction l'arrivée. Vivement car j'ai les jambes lourdes ! Le trail, quelque soit la vitesse, me laisse des marques !

    Je quitte les bois et rerouve mon bitume ! ah ah ! Enfin mon bitume ! Deux bénévoles sont là. Deux dames avec un sourire jusqu'aux oreilles. "Avec vos sourires, cela fait plaisir de passer devant vous !" "c'est la fin, mais c'est presque que du bitume désolées". "C'est pas grave j'adore çà".

    Il reste pas grand chose à faire, un kilomètre. Petit passage sur les bords de l'agout et  direction le pont avant l'arrivée. (Photo que je vous ai mise un peu plus haut).

    En arrivant sur ce pont, j'arrive en même temps qu'un coureur du 28 km. Je le laisse passé. Il a l'air bien fatigué et je le comprends. Leur parcours était plus dur et avec plus de dénivelé que le mien....J'aurais pas pu !

    Dernière petite montée dans les ruelles de BRASSAC où se trouvent des licenciés du club de LACAUNE. "Allez Manu, c'est la fin !" Gros sourires et je finis calmement en profitant de l'ambiance. Les encouragements, les bandas, le speaker qui annonce mon arrivée. Oh la star ! cool

    Il en sera de même pour tous les coureurs mais bon, je peux me faire plaisir aussi non ? he

    Passage sur la ligne et photo officielle. Comme d'habitude, un bisou pour ma maman et un autre pour ce super héros parti trop tôt à qui je dédie cette course sur la ligne.

    Mon BRASSAC ATRAIL

    Voilà pour le récit de ce BRASSAC'ATRAIL 2016 ! Je vois que je n'ai pas le niveau pour ce genre de course. Je suis fatigué à l'arrivée malgré le fait de l'avoir fait tranquillement sans penser ni au chrono ni au classement. Malgré cela ça pique !

    Prochaine course, ce sera le semi-marathon d'ALBI !

    N'oublions pas le combat pour les enfants victimes du cancer qui se battent tous les jours aidés de leurs parents, famille et proches. Imagnie for Margo les soutient dans leur combat !

    Mon BRASSAC ATRAIL

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